Tensions croissantes entre l’Iran et Israël font grimper le prix du pétrole

Les prix du pétrole ont connu une hausse significative ce vendredi, atteignant presque 2% d’augmentation, alimentés par les craintes d’une possible riposte iranienne contre Israël. Cette tendance haussière repose sur des informations diffusées par la société de radiodiffusion publique israélienne, KAN, selon lesquelles l’Iran envisagerait de réagir depuis le territoire irakien à la récente attaque israélienne. Celle-ci a ciblé, samedi dernier, des installations militaires iraniennes.

Les marchés pétroliers ont vu les prix à terme du Brent pour livraison en janvier sur l’ICE augmenter à 74,21 dollars le baril, soit une hausse de 2%. Cela reflète l’anxiété des marchés face à une escalade potentielle des tensions dans la région du Golfe. L’Iran, qui produit en moyenne 3,3 millions de barils de pétrole brut par jour, joue un rôle crucial dans les dynamiques énergétiques mondiales.

Géographiquement, l’Iran occupe une position stratégique avec des côtes s’étendant sur le golfe Persique et le golfe d’Oman. Le détroit d’Ormuz est particulièrement pertinent, étant la voie maritime par laquelle transitent quotidiennement plus de 27 millions de barils de pétrole et de produits dérivés provenant des pays du Golfe.

Samedi dernier, l’Iran avait rapporté que des installations militaires situées dans les provinces de Téhéran, du Khouzistan et d’Ilam avaient été visées par Israël, causant des « dégâts limités ». Cet événement a entraîné la mort de quatre soldats iraniens et d’un civil, d’après les rapports officiels iraniens.

Jeudi, l’Iran a averti qu’une réponse « brutale » serait donnée à l’attaque israélienne, menaçant que Tel Aviv pourrait le « regretter », selon les médias locaux.