Tempête Daniel en Libye : Des milliers de morts et 10.000 disparus, selon la FICR

Tempête Daniel en Libye : Des milliers de morts et 10.000 disparus, selon la FICR

Les inondations dévastatrices en Libye, causées par la tempête Daniel, ont entraîné un nombre considérable de morts qui pourrait atteindre des milliers, avec 10.000 personnes toujours portées disparues, selon la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR). Le FICR a lancé un appel urgent à l’aide internationale.

La tempête a frappé l’est de la Libye dimanche, touchant notamment les villes côtières du Jabal al-Akhdar et Benghazi, entraînant un couvre-feu et la fermeture des écoles. Les violentes inondations ont causé de nombreuses pertes humaines et d’importantes destructions matérielles.

Le bilan reste encore incertain, a indiqué Tamer Ramadan, un responsable de la FICR, lors d’un point de presse de l’ONU à Genève. « Nous n’avons pas de chiffres définitifs du nombre de morts pour le moment », a-t-il dit, ajoutant que le nombre de disparus est proche de 10.000.

Les besoins humanitaires dépassent largement les capacités du Croissant-Rouge libyen et même celles du gouvernement, a ajouté M. Ramadan. C’est pourquoi le gouvernement a lancé un appel à l’aide internationale.

Des quartiers entiers de Derna ont été emportés par les eaux après l’effondrement de deux barrages vieillissants, ce qui rend la situation catastrophique et incontrôlable, a souligné l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’ONU.

Le Centre météorologique national (CMN) avait émis des alertes précoces concernant cet événement météorologique extrême 72 heures avant son apparition et en avait informé toutes les autorités. C’est sur cette base que l’état d’urgence a été décrété dans l’est, a souligné l’OMM.

Enfin, l’est de la Libye, qui abrite les principaux champs et terminaux pétroliers, a vu son activité drastiquement réduite suite à la tempête. La Compagnie nationale de Pétrole (NOC) a décrété « l’état d’alerte maximale » et « suspendu les vols » entre les sites de production.

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