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TDOCITES sur des convocations politiques au Sénégal

La récente vague de convocations par les autorités judiciaires au Sénégal suscite de vives discussions. Cheikh Yérim Seck, déjà soumis à un retour de Parquet, a vu Bougane Guèye Dany rejoindre les rangs des personnes placées en garde à vue. Cette situation intervient après que les deux personnalités ont contesté les déclarations du Premier ministre concernant d’éventuelles irrégularités financières sous le régime précédent.

Selon des sources du Quotidien, les chefs d’accusation incluent diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Cette répression semble alignée avec les récentes déclarations officielles du gouvernement. Le Premier ministre a insisté sur la notion de « sécurité nationale » en matière de données économiques. De plus, un porte-parole du gouvernement a fermement condamné toute tentative de discréditer les institutions à des fins politiques.

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La réaction des autorités, perçue comme une tentative de contrôle du débat public, inquiète certains défenseurs des droits de l’homme. Birahim Seck, du Forum civil, critique cette « chape de plomb », tandis que Seydi Gassama dénonce des lois qu’il juge liberticides, réminiscentes de l’ère Macky Sall. Ces lois, selon lui, devraient être réformées pour respecter les standards internationaux en matière de libertés publiques.

En dépit de la chute de l’ancien régime, les pratiques répressives semblent persister, rappelant aux observateurs la nécessité d’une réforme juridique significative pour protéger les libertés fondamentales au Sénégal.

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Un commentaire

  1. Damel X

    Les lois étaient là avant 2024.

    Chacun son tour chez le coiffeur.

    Notre frère Bassirou a fait neuf mois de prison avec courage et dignité.

    Et pourtant il n’avait pas dit grand chose sur bibendum.


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