Le Sénégal aura besoin de 803 000 têtes de moutons pour couvrir les besoins liés à la célébration de la fête de la Tabaski de cette année, a rappelé jeudi, le ministre de l’Elevage et des Productions animales, Samba Ndibène Kâ.
58.000 têtes de moutons répertoriées au marché à bétail de Missira Wadéne
« Les besoins en moutons de cette année sont de l’ordre 803 mille têtes dont 263 mille pour la seule région de Dakar, le marché terminal », a-t-il déclaré en marge de l’inauguration du marché à bétail de Missira Wadéne, une localité de la région de Kaffrine.
« Nous allons nous battre pour atteindre ces objectifs », a promis le ministre de l’Elevage et des Productions animales lors cette cérémonie à laquelle ont pris part le gouverneur de la région, William Manel, et diverses autorités administratives et locales.
« Aujourd’hui, 58.000 têtes de moutons de tabaski ont été répertoriées au marché à bétail de Missira Wadéne. Elles étaient de 50 mille l’année dernière à la même période », a soutenu Samba Ndiobène Kane.
Exprimant son espoir de voir le pays très bien approvisionné à la faveur de cette tendance, il a réitéré son engagement à ne ménager aucun effort pour que cette tendance se poursuive au niveau national.
Il a souligné que ses homologues de la Mauritanie, du Mali et du Niger sont dans de très bonnes dispositions pour accompagner le Sénégal dans cette opération religieuse, économique et sociale.
« Si les tendances actuelles continuent, on espère pouvoir approvisionner toutes les régions du Sénégal en moutons de tabaski », a insisté le ministre de l’Elevage et des Productions animales.
Il a rappelé que le rôle de l’Etat était de permettre aux opérateurs de pouvoir vaquer à leurs occupations et d’exercer convenablement leurs activités, afin de permettre aux consommateurs sénégalais de pouvoir trouver le produit sur le marché avec des prix compétitifs.
« Le contexte particulier de crise sanitaire liée au Covid-19 appelle à la prise de mesures permettant d’accompagner les opérateurs », a encore dit le ministre de l’Elevage.
APS
Nous n’avons pas confiance a de telles déclarations puisque c’était le même cas l’année dernière.