La présidence syrienne a exprimé vendredi sa « vive inquiétude » face à l’escalade de la violence dans la province de Suwayda, dans le sud du pays. Damas a appelé à la « retenue et à la primauté de la raison » et annoncé l’envoi de forces spécialisées pour rétablir l’ordre.
Contexte des affrontements
Des affrontements ont éclaté dimanche dernier entre des forces tribales bédouines et des groupes armés druzes locaux. Ces combats, initialement sous forme d’escarmouches, ont conduit à l’intervention des forces du régime. Des factions armées druzes ont ensuite riposté, causant la mort de plusieurs dizaines de soldats.
Un cessez-le-feu a été brièvement instauré avant de s’effondrer, ravivant les tensions dans la région. Des affrontements meurtriers avaient déjà été rapportés à Suweyda, opposant des tribus bédouines et des milices druzes, faisant de nombreuses victimes.
Intervention de Damas
La présidence syrienne attribue ces violences à « l’expansion de groupes armés illégaux » qui « mettent directement en danger la vie des civils ». Elle affirme suivre la situation « avec une vive inquiétude et une profonde tristesse ».
Damas a annoncé l’envoi d’une force spécialisée pour mettre fin au conflit et rétablir le calme dans la province. Des démarches politiques et sécuritaires sont également en cours pour stabiliser la situation.
Intervention d’Israël
Dans ce contexte tendu, Israël a intensifié ses frappes en Syrie, justifiant son intervention par la protection des communautés druzes. Mercredi, des bombardements ont visé quatre provinces syriennes, dont le siège de l’état-major et le palais présidentiel à Damas.
