Le président des Maldives, Mohamed Muizzu, a réaffirmé la position de son pays face à Israël, soulignant que la souveraineté d’une nation se mesure à sa capacité de rester fidèle à ses principes. Dans un entretien accordé à l’agence Anadolu, il a détaillé les actions de son gouvernement en soutien à la cause palestinienne et a appelé la communauté internationale à appliquer le droit de manière impartiale.
Selon le chef de l’État maldivien, « la véritable souveraineté ne se mesure ni à la grandeur d’un pays ni à sa puissance militaire, mais à la volonté de rester fidèle à sa conscience même sous la pression ». Il a estimé que les petits États, n’étant pas liés aux intérêts des grandes puissances, disposent d’une plus grande liberté pour s’exprimer avec « clarté morale » sur la scène internationale.
Conformément à cette ligne, le gouvernement des Maldives a pris plusieurs mesures concrètes. L’entrée sur le territoire a été interdite aux détenteurs de passeports israéliens. Le pays a également participé au procès contre Israël devant la Cour internationale de Justice, instance qui doit prochainement rendre un avis consultatif sur les obligations d’Israël dans les territoires palestiniens. Mohamed Muizzu a réitéré l’appel de son pays à la création d’un État palestinien indépendant sur la base des frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, et a confirmé son soutien à l’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU.
Le président a également critiqué l’inefficacité des institutions internationales, qu’il juge affaiblies par les puissances qui entravent leur fonctionnement. « La communauté internationale doit désormais aller au-delà des simples condamnations et veiller à l’application impartiale du droit international. Israël doit être tenu responsable de tels crimes par des pressions politiques, des sanctions et des restrictions », a-t-il déclaré. Il a ajouté que « tant que la Palestine ne sera pas libre, notre mission ne sera pas accomplie ».
Rejetant l’idée que des principes puissent être sacrifiés pour des gains économiques ou stratégiques, Mohamed Muizzu a affirmé qu’aucun intérêt ne peut légitimer le silence face à un génocide. « Nous rejetons catégoriquement l’idée que les principes puissent être sacrifiés au nom du profit », a-t-il insisté, avertissant que l’histoire jugera ceux qui se rangent du côté de l’oppression.
Trés bien dit quel courage et engagement.BaraquALLAH FIKUM