Sonko en prison, Pastef dissous, manifs, morts : « Le Sénégal en sursis », Dr Babacar Diop

Le leader du FDS-Les Guelwaars, Dr Babacar Diop estime que la décision du pouvoir en place au Sénégal de dissoudre le parti d’opposition, PASTEF, et d’emprisonner son leader, Ousmane Sonko, marque un tournant inquiétant dans l’histoire de notre pays.

Pour Dr Babacar Diop et Cie, il est particulièrement navrant de constater que les manifestations suite à l’emprisonnement de Sonko ont entraîné une autre tragédie pour le peuple sénégalais, marquée par la perte de vies humaines.

FDS-Les Guelwaars souligne la gravité de cette situation qui met en péril le pluralisme politique, fondement essentiel de notre démocratie.

Selon Dr Babacar Diop, l’emprisonnement d’un opposant politique, surtout sur la base d’accusations sujettes à caution, constitue une menace directe pour les droits et les libertés de chaque citoyen. En outre, la dissolution d’un grand parti politique risque d’étouffer la diversité des voix et des opinions, fondamentale pour une société démocratique.

« Nous sommes tous en sursis. Ces actes alarmants ont le potentiel de nous conduire vers une dérive autoritaire, où le pouvoir se concentre et devient incontrôlable, sapant les principes fondamentaux de la démocratie : la liberté d’expression, la participation politique et l’État de droit« , dénonce Dr Babacar Diop.

Pour toutes ces raisons, FDS-Les Guelwaars réaffirme son soutien à Ousmane Sonko, au parti PASTEF et à tous les défenseurs de la démocratie au Sénégal.

« Nous appelons à la vigilance et à l’unité face à ces menaces, car l’autoritarisme ne prospère que lorsque les citoyens sont divisés et réduits au silence« , ajoute FDS-Les Guelwaars

FDS-Les Guelwaars condamne fermement la violence qui a entraîné des morts à Ziguinchor et Pikine. Les incendies de bus qui ont provoqué des pertes humaines à Dakar et d’importants dégâts matériels à Thiès sont aussi des actes d’une extrême gravité qui ne doivent pas rester impunis.

Selon FDS-Les Guelwaars, une enquête impartiale s’impose pour faire la lumière sur ces crimes et punir les coupables. Il est inacceptable que la quête de justice et de démocratie au Sénégal se traduise par une telle tragédie.