Lundi, lors d’un sommet à Charm el-Cheikh en Égypte, le président américain Donald Trump a annoncé le début de l’acheminement de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza. Cette déclaration intervient suite à un accord d’échange de prisonniers entre Israël et le Hamas, marquant une nouvelle étape dans le conflit.
S’exprimant devant plusieurs dirigeants mondiaux, Donald Trump a affirmé que « l’aide humanitaire afflue désormais, avec notamment des centaines de camions ». Selon des propos rapportés par l’agence Anadolu, il a ajouté qu’un « nouveau et beau jour se lève, et maintenant commence la reconstruction ». Le président américain a exprimé sa gratitude envers les nations arabes et musulmanes pour leur rôle dans cette avancée, tout en posant des conditions pour la reconstruction de l’enclave : sa démilitarisation et la mise en place d’une « nouvelle force de police civile honnête ».
Cet accord a permis la libération de 20 otages israéliens encore en vie, ainsi que de centaines de prisonniers palestiniens détenus dans la prison militaire d’Ofer et d’autres centres de détention. Selon nos informations, cet échange s’inscrit dans un plan plus large qui a vu la libération de près de 2 000 détenus palestiniens. Par ailleurs, Donald Trump a précisé que des recherches étaient en cours pour retrouver les corps des otages décédés, indiquant que « cinq ou six » dépouilles restaient à localiser.
La tenue de ce sommet en Égypte s’inscrit dans un contexte d’intenses manœuvres diplomatiques. Nos sources confirment que plusieurs pays, dont le Qatar, l’Égypte, les États-Unis et la Türkiye, ont joué un rôle de médiation crucial pour parvenir à cet accord. Ces efforts visent à stabiliser une région marquée par des mois d’hostilités.
L’arrivée de l’aide humanitaire, financée en grande partie par des acteurs internationaux, est perçue comme un premier pas vers l’amélioration des conditions de vie des civils. Les Nations Unies ont salué cet « espoir fragile d’un calme », et les agences humanitaires ont commencé à atteindre des zones de Gaza qui étaient inaccessibles depuis plusieurs mois. Depuis le début du conflit en octobre 2023, les attaques israéliennes ont fait plus de 67 800 victimes palestiniennes, majoritairement des femmes et des enfants.
