Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a salué ce lundi la mise en œuvre en cours du cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Selon Sud Quotidien, il a qualifié cette avancée d’« espoir fragile d’un calme après des mois de dévastation ». Cette trêve est fondée sur une proposition de l’ancien président américain Donald J. Trump.
La première phase de cet accord, entrée en vigueur vendredi, a conduit à la libération de 20 otages israéliens qui étaient détenus par le Hamas. En contrepartie, la libération de prisonniers palestiniens a commencé ce lundi. Selon nos informations, cet échange concerne près de 2 000 détenus palestiniens et le plan inclut également un retrait progressif des forces israéliennes de l’enclave.
Dans un communiqué diffusé par son porte-parole, Stéphane Dujarric, le chef de l’ONU a remercié les gouvernements du Qatar, de l’Égypte, des États-Unis et de la Türkiye pour leurs efforts de médiation persistants. Le rôle du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a aussi été reconnu pour avoir assuré que les libérations se déroulent de manière « sûre et humaine ».
Sur le plan humanitaire, les Nations Unies et leurs partenaires intensifient leurs opérations à travers Gaza. Les agences de l’ONU ont commencé à atteindre des communautés dans des zones qui étaient inaccessibles depuis plusieurs mois afin d’apporter une assistance vitale. Le communiqué précise que « les besoins restent immenses, et un accès soutenu ainsi qu’un financement durable sont cruciaux ».
Antonio Guterres a appelé toutes les parties impliquées à consolider ce cessez-le-feu pour le transformer en une « paix durable ». Il a également exhorté les acteurs régionaux et mondiaux à relancer un « processus politique crédible » pouvant aboutir à une solution à deux États. Depuis le début des hostilités en octobre 2023, les attaques israéliennes ont fait plus de 67 800 victimes palestiniennes à Gaza, majoritairement des femmes et des enfants.