Le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, a réagi ce lundi à l’accord de cessez-le-feu à Gaza. Selon lui, si la libération d’otages et de prisonniers est une avancée, elle ne peut garantir une paix durable sans la création d’un État palestinien souverain.
Sur sa chaîne Telegram, l’officiel russe a estimé que l’échange en cours ne résoudrait pas le fond du conflit. « La libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens est bien sûr une bonne chose, mais cela ne résoudra rien », a-t-il déclaré. Pour Dmitri Medvedev, la seule issue viable reste la mise en œuvre des résolutions des Nations Unies. « Tant qu’un État palestinien pleinement souverain ne sera pas établi conformément aux résolutions bien connues de l’ONU, rien ne changera. La guerre se poursuivra », a-t-il ajouté.
Cette déclaration intervient alors que la première phase d’un accord de trêve est entrée en vigueur. Dans ce cadre, le Hamas a procédé à la libération de 20 otages israéliens en échange de près de 2 000 prisonniers palestiniens. Le groupe a également annoncé le transfert des dépouilles de quatre autres captifs. Ce plan, présenté par l’ancien président américain Donald Trump, prévoit un retrait progressif des forces israéliennes de la bande de Gaza.
Selon nos informations, ces développements s’inscrivent dans un contexte d’intenses manœuvres diplomatiques visant à stabiliser la région. La position de la Russie, qui insiste sur la nécessité d’un cessez-le-feu, s’ajoute aux efforts internationaux, notamment un sommet pour la paix en Égypte, pour consolider la trêve. La deuxième phase de l’accord envisagerait un nouveau mécanisme de gouvernance à Gaza sans la participation du Hamas.
D’après les chiffres rapportés par l’agence Anadolu, les attaques israéliennes dans l’enclave palestinienne ont fait plus de 67 800 victimes, majoritairement des femmes et des enfants, depuis le début des hostilités en octobre 2023.
Vive la grande RUSSIE éternelle vive Poutine.