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Serie A: Naples de Kalidou Koulibaly accroche la Juventus

Lancée à la conquête de son sixième titre de championne d’Italie de suite, la Juventus Turin a été freinée par Naples, qui lui a tenu tête au San Paolo (1-1). Les Napolitains, dominateurs, ont livré une grosse performance, souligne l’Equipe.

Alors que la Juve avait remporté ses deux premières confrontations de la saison face à Naples, la Vieille Dame a énormément souffert ce dimanche au San Paolo  (1-1) face à des Napolitains dominateurs, qui auraient même pu l’emporter avec plus de réalisme. La Juve, qui a ouvert le score rapidement, a ensuite laissé le ballon aux hommes de Sarri, guidés par un Mertens de feu. Avec ce nul, la Juve compte six points d’avance en tête de Serie A sur la Roma, et dix sur Naples.

Allegri avait construit un 4-2-3-1 plutôt renforcé au milieu, avec notamment la présence de Lemina, plutôt que celle de Cuadrado. Et le scénario s’est déroulé parfaitement pour le technicien turinois. La Juventus a ouvert le score dès la septième minute, pour basculer dans les phases de gestion qu’elle affectionne tant. Khedira a lancé la Vieille Dame d’un beau but, après un relais avec Pjanic, positionné en regista, en l’absence de Dybala, préservé au coup d’envoi. La Juventus a alors reculé d’un cran, laissant le ballon à Naples, qui a tenté d’accélérer les transmissions.

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Le bloc turinois a bien réagi, avec une bataille impressionnante dans l’entrejeu. Naples a plus montré, mais a longtemps manqué d’efficacité, face à des Turinois parfaitement organisés, sans le ballon. Le San Paolo a explosé une première fois pour un but de Callejon, finalement refusé pour un hors-jeu flagrant (56e). Mais Naples a vu sa domination récompensée quelques minutes plus tard, pour de bon cette fois. Le réveil est venu du capitaine Marek Hamsik, pour son 11e but de la saison en Serie A, sur une excellente remise de Mertens. La bande à Sarri, généreuse dans l’effort, n’a pas trouvé la force supplémentaire pour inscrire le but de la victoire. Mais il n’y a rien à enlever à sa performance, et les retrouvailles au San Paolo mercredi en demi-finales retour de Coupe d’Italie (3-1 pour la Juve à l’aller) s’annoncent chaudes.

Aligné à la pointe de l’attaque napolitaine, Dries Mertens a encore été incroyable d’activité. Face à l’expérience de la défense turinoise, le petit poison belge n’a jamais cessé de bouger, pour créer des différences, et dégager des espaces. Après une frappe du gauche captée par Buffon (34e), Mertens a été à l’origine de l’avertissement reçu par Bonucci (48e). Il a été à l’origine d’une action chaude (51e) après avoir récupéré le ballon d’un tacle dans les pieds d’Higuain, puis a vu sa frappe contrée (59e). Il a finalement délivré une passe décisive, en servant en une touche intelligente son capitaine Hamsik (60e).

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Toujous plus dangereux, il a ensuite trouvé le poteau droit de Buffon, en se jettant en bout de course malgré la sortie de Buffon (64e). Avec une telle activité, match après match, Mertens ne semble pas prêt de rendre sa place à Milik.

Devenu un traître aux yeux des supporters napolitains depuis son départ de l’été dernier pour céder aux sirènes de la Juve, Gonzalo Higuain a été accueilli comme attendu : très mal. Le San Paolo l’a copieusement sifflé, à son entrée sur le stade, et à chaque fois qu’il a touché le ballon. Dans le jeu, l’attaquant argentin a été très discret, alors que ses coéquipiers ne l’ont pas trop trouvé.

 

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