Senelec mobilise contre les vols d’électricité et appelle à la vigilance citoyenne

Senelec mobilise contre les vols d’électricité et appelle à la vigilance citoyenne

Face à la recrudescence des vols d’électricité et des branchements illicites, la Société nationale d’électricité (Senelec) intensifie ses efforts pour contrer ces pratiques dommageables. Lors d’une rencontre avec la presse à Kaolack, organisée le lundi 19 mai, la délégation régionale de l’entreprise a mis en lumière les dangers associés à ces dérives, soulignant l’urgence d’une prise de conscience collective.

Senelec alerte sur les pertes économiques significatives, chiffrées à plus de 60 milliards de francs CFA. Ces pratiques ne sont pas sans conséquence, entraînant de nombreux accidents parfois mortels par incendie ou électrocution, tant dans les lieux publics que dans les foyers privés. C’est pourquoi l’entreprise appelle à une vigilance accrue, invitant les citoyens à signaler toute irrégularité afin de prévenir ces drames.

Le mois dernier, dans la région de Kaolack, seize cas de vol d’électricité ont été détectés, entraînant des amendes totalisant plus de 30 millions de francs CFA. Fait inquiétant, certains de ces actes ont été commis par des grands clients de l’entreprise, identifiés mais persistant dans l’illégalité. Cette situation compromet gravement les investissements nécessaires au programme d’accès universel à l’électricité.

Alors que la saison des pluies approche, Senelec alerte également les entreprises de BTP sur les risques d’incidents liés au réseau électrique. Elle insiste sur l’importance de signaler toute excavation proche des câbles souterrains pour éviter les perturbations de la distribution électrique.

Les marchés publics ne sont pas épargnés, souvent accusés de branchements illégaux qui, en cas de sinistre, engendrent des accusations contre Senelec, souvent sans fondement. L’entreprise rappelle l’importance d’une responsabilité partagée en matière de sécurité énergétique et souligne, comme le rapportent nos confrères de Sud Quotidien, que la lutte contre ces pratiques commence par une mobilisation citoyenne.

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