SENEGEL initie une formation pour les jeunes à Kaolack : 50 000 bénéficiaires visés d’ici trois ans
Un groupe de cinquante jeunes issus de la région de Kaolack a débuté, le vendredi 23 mai, une formation intensive de trois jours axée sur l’insertion professionnelle, l’emploi et l’entrepreneuriat. Au niveau national, ce programme ambitionne de former 300 jeunes répartis dans plusieurs départements, dont Mbour, Keur Massar, Kaolack, Saint-Louis, Thiès et Guédiawaye.
Cette initiative s’inscrit dans un projet plus vaste visant à offrir une formation professionnelle à 50 000 jeunes au cours des trois prochaines années. Porté par l’organisation « Senegalis Next Generation of Leaders » (SENEGEL) en collaboration avec les associations de jeunesse locales, conseils communaux de jeunes et groupes de réflexion pour le développement, cet atelier a pour but de former de jeunes leaders dans différentes filières tout en facilitant leur intégration dans le monde professionnel et en soutenant la création d’entreprises.
Selon les informations rapportées par nos confrères de Sud Quotidien, le séjour formateur découle d’un constat selon lequel les enseignements académiques ont souvent un faible impact sur l’insertion des jeunes. Pour remédier à cela, l’administrateur général de SENEGEL, Pape Samb, et ses partenaires se sont engagés à soutenir le gouvernement sénégalais dans l’amélioration de l’accès à l’emploi pour les jeunes.
Une approche innovante a été adoptée, débutant par la formation de facilitateurs en insertion professionnelle et création d’entreprises. Ceux-ci jouent un rôle crucial en accompagnant les jeunes entrepreneurs, les aidant à transformer leurs idées en entreprises concrètes. Ce processus comprend également un suivi en mentorat et coaching pendant huit semaines post-formation, et se termine par un apprentissage individuel sur quatre semaines.
Par ailleurs, un écosystème de compétences connecté sera développé, permettant aux divers acteurs de collaborer et de répondre aux besoins des jeunes. Ce programme entend donc relever le défi de l’intégration professionnelle des jeunes, en les outillant dès leur formation jusqu’à l’emploi salarié, comme le soulignent les articles publiés par Sud Quotidien.
