La troisième promotion du programme Femmes d’Avenir Sénégal a été officiellement lancée ce jeudi 9 octobre. Portée par Eramet, à travers sa filiale Eramet Grande Côte, et Women In Africa Philanthropy (WIA), cette initiative vise à renforcer l’autonomisation économique des femmes et leur participation au développement du pays.
L’événement de lancement a rassemblé des autorités locales, des partenaires et des bénéficiaires. Selon des propos rapportés par Sud Quotidien, Frédéric Zanklan, directeur général d’Eramet Grande Côte, a précisé l’objectif du programme. « C‘est un programme qui a été voulu pour autonomiser les femmes. L’objectif est d’outiller les femmes qui sont des actrices du développement sur des formations comme la gestion financière, la connaissance de soi », a-t-il déclaré. Il a ajouté que ces outils sont nécessaires pour « participer au développement du Sénégal », affirmant la conviction que de telles initiatives favorisent un développement « beaucoup plus inclusif et beaucoup plus orienté vers le genre ».
Pour cette troisième édition, le programme mettra l’accent sur la région de Louga, avec une attention particulière portée aux zones rurales. « On a pris le pari de toucher les populations rurales » après deux premières promotions axées sur les zones urbaines, a expliqué M. Zanklan. Il a justifié ce choix par la présence dans ces localités de « beaucoup de femmes et de groupements de femmes qui se battent jour et nuit pour faire avancer la cause des femmes par le biais d’activité économique ». Un nouveau module dédié à l’éducation financière a également été intégré pour assurer la pérennité des entreprises dirigées par des femmes.
Marraine du programme, la professeure Amsatou Sow Sidibé, présidente de la commission nationale des droits de l’homme du Sénégal, a souligné l’importance de l’éducation financière. « C’est fondamental que les femmes sachent épargner et produire encore davantage de moyens financiers », a-t-elle soutenu, estimant que cela leur permettrait de lutter contre le gaspillage et de contribuer au développement national. De son côté, Diodio Ndour Ka, entrepreneuse et bénéficiaire d’une précédente édition, a témoigné de l’impact du programme sur son projet professionnel. « J’ai pu acquérir le savoir-faire, le savoir être et surtout le savoir vivre », a-t-elle partagé, mettant en avant l’apport de l’initiative en matière de résilience face aux obstacles.
