Sénégal : Modalités d’accès à la RTS pour les présidentielles fixées par la CNRA

Conformément à la décision n° 0001 CNRA/P/DC./rb en date du 31 janvier 2024, les règles régissant l’attribution du temps d’antenne aux candidats pour la prochaine élection présidentielle au Sénégal ont été établies. Les candidats bénéficieront chacun de trois minutes journalières sur les ondes de la Radio et Télévision publiques, du 10 au 22 mars 2024, dans la perspective du premier tour.

Les premières prises de parole, programmées pour le dimanche 10 mars, seront basées exclusivement sur les déclarations des candidats, enregistrées au préalable à la RTS les 8 et 9 mars. Un ordre de passage, déterminé par le CNRA, sera communiqué lors d’un tirage au sort et respecté pour les enregistrements.

Les segments dédiés à la campagne seront répartis en deux tranches horaires quotidiennes, soit à 18h40 et à 20h40. En cas de second tour, le temps d’antenne passera à sept minutes et s’échelonnera tous les jours à partir de 21h, suite à la publication officielle des candidats par le Conseil constitutionnel.

L’organisation et le calendrier des spots électoraux seront rigoureusement orchestrés par le CNRA et la RTS, assurant ainsi une équité médiatique entre les prétendants à la présidence. L’annonce a été faite par Liboire SAGNA, soulignant l’importance du respect de ces directives dans la conduite de cet événement démocratique majeur.

4 COMMENTAIRES
  • Malick Ndiaye

    Gardez votre radio, on a pas besoin

  • H B

    @ Malick Ndiaye Est-ce que Mr Ndiaye est vraiment PATRIOTE ? Cette radio appartient à tous les Sénégalais sans exception;donc public.Voulez -vous ,vous muselez car il ne sera pas permis de s’encailler ailleurs .

    • Lamine Diop

      Est vous vraiment certain que ce média appartient à tous ?
      Il y a mille et un médias au Sénégal.
      Donc on peut faire ses courses.
      L’opposition doit boycotter la RTS et le prochain occupant du palais doit la supprimer ainsi que le Soleil ou les privatiser à 100% avec impossibilité à l’état d’être actionnaire et de nommer ses cadres et dirigeants.

      • Beuzzz

        Donc le prochain président doit aussi privatiser la police gendarmerie et la justice si on suit ton raisonnement. Le probleme c’est comment nos dirigeants utilisent les médias. Nos gouvernants doivent avoir de la hauteur et utiliser ces organes avec hauteur

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