Sénégal : Injustice et appels à l’action pour les femmes de ménage et agents de sécurité
Les conditions précaires des femmes de ménage et des agents de sécurité au Sénégal soulignent une problématique persistante d’exploitation et de manque de reconnaissance. Selon Marie Elisabeth Diédhiou, ces travailleurs sont souvent privés de droits fondamentaux tels que des contrats formels ou une couverture médicale. «Nous sommes maltraités…on ne verse pas de cotisations pour nous», a-t-elle déploré lors de la célébration de la Journée du 1er mai.
Au-delà des femmes de ménage, les agents de sécurité expriment des revendications similaires. Isidore Coly, Secrétaire général de Sagas/Gcs, dénonce une absence de réglementation qui favorise la concurrence déloyale et l’évasion des contributions sociales. «Nous allons nous battre pour l’application de la convention collective signée en 2019», affirme-t-il, insistant sur l’importance du respect des règles pour assainir le secteur.
Les deux groupes appellent le gouvernement à renforcer la réglementation et à soutenir l’implémentation de normes équitables afin d’améliorer leur situation. Des mesures urgentes telles que la création d’une agence régulatrice sont envisagées pour rectifier ces injustices longtemps ignorées.