Tel est le résultat d’une étude de l’Institut Pasteur rendue publique ce jeudi soir. L’explication à ce phénomène se trouve dans les gênes de nos ancêtres préhistoriques.
Principal enseignement de cette étude : au cours de leur évolution, Africains et Européens n’ont pas développé les mêmes défenses immunitaires. « Chacun d’entre nous, tout au long de notre évolution, a développé des réponses immunitaires qui nous ont permis de mieux combattre le « cocktail » pathogénique auquel on était confronté dans nos environnements respectifs », explique au préalable Lluis Quintana-Murcia, directeur scientifique de l’Institut Pasteur, informe Rfi.fr.
Et comme 4% de nos génomes actuels sont hérités de nos ancêtres préhistoriques, cela expliquerait que, selon sa région, un homme est plus ou moins résistant à une infection. «Par exemple, on sait bien aujourd’hui qu’en Afrique de l’Est, une partie très importante de la population a une mutation dans un gène qui protège mieux contre le paludisme », poursuit le chercheur.
A contrario, les défenses immunitaires des Européens sont plus efficaces contre d’autres maladies, comme le lupus. Une lésion de la peau qui touche cinq fois plus les personnes de couleur.
Les résultats de cette étude vont avoir des applications dans la médecine personnalisée, comme le note Lluis Quitana-Murcia : « Que vous soyez africain, européen ou asiatique (cela permettra de) savoir comment vous allez répondre aux traitements thérapeutiques et à la vaccination. »
Quoi? ? ? Personnes de couleur? ? ? Qui concretement? Coté expression vous trainez dangereusement un grand retard.