Sanctions contre le Niger : Le Burkina autorise l’exportation des céréales « par solidarité » aux putschistes

Le gouvernement Burkinabè a annoncé, vendredi, l’autorisation d’exportation des céréales « par solidarité » au Niger. Il s’agira du mil, du maïs, du sorgho et du niébé.

« Par solidarité avec le peuple nigérien, il me plaît, par le présent communiqué, de vous informer qu’à titre exceptionnel, une opération de délivrance d’Autorisations Spéciales d’Exportation (ASE) des céréales –mil, maïs, sorgho et niébé– sera menée pour les exportations exclusivement en direction du Niger », peut-on lire dans le communiqué du Secrétaire Permanent du Guichet Unique du Commerce et de l’Investissement.

Le communiqué invite les opérateurs économiques intéressés à « déposer leurs demandes auprès des services compétents du ministère du Commerce.

En novembre 2022, le gouvernement avait suspendu des « exportations des céréales que sont le mil, le maïs, le sorgho et le niébé sur toute l’étendue du territoire national ».

A la suite du coup d’État au Niger, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont condamné le bouleversement de l’ordre constitutionnel et décrété une série de sanctions visant à isoler le pays, dont la fermeture des frontières et la suspension des transactions commerciales. Mais le Burkina Faso, la Guinée et le Mali se sont désolidarisés de ces sanctions.