Sanctions américaines contre l’Iran : Tensions accrues et négociations sous pression

Mercredi, l’Iran a exprimé sa ferme condamnation des nouvelles sanctions imposées par les États-Unis. Téhéran critique ces mesures en les qualifiant de signe du manque de bonne volonté de Washington dans les discussions bilatérales. L’agence Anadolu rapporte que ces sanctions ont été déployées par le département américain du Trésor, ciblant un homme d’affaires iranien ainsi que son réseau de transport maritime.
L’homme d’affaires est accusé d’avoir vendu du pétrole et du gaz à plusieurs pays, contournant ainsi les restrictions actuelles. Esmaeil Baqaei, porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, a souligné que ces sanctions sapent la « volonté affichée » des États-Unis pour des pourparlers sur le programme nucléaire de l’Iran, indique l’agence de presse nationale IRNA.
Baqaei a critiqué les sanctions américaines, les qualifiant d’« intimidation » et d’acte « illégal ». Selon lui, ces pénalités montrent une absence de sérieux et de bonne foi, en contradiction avec les principes du droit international. Il a exhorté la communauté internationale à tenir les États-Unis responsables des « violations flagrantes des droits de l’homme ».
Le point de vue américain, présenté par Tammy Bruce, porte-parole du département d’État, est que les revenus du pétrole iranien financent les programmes nucléaires et les groupes armés comme le Hezbollah, le Hamas, et les Houthis. L’administration Trump a réaffirmé son engagement à appliquer rigoureusement ces sanctions dans le cadre d’une campagne de pression maximale.
Récemment, les États-Unis et l’Iran ont mené deux séries de négociations en Oman et en Italie, décrites par les deux parties comme « constructives ». Toutefois, le président Donald Trump a menacé de recourir à une action militaire si un nouvel accord nucléaire ne remplace pas celui de 2015. Ces informations ont été lues sur le site de nos confrères de l’agence Anadolu.