Les activités du Tribunal de Grande Instance de Saint-Louis ont été perturbées par une grève de 48 heures initiée le jeudi 17 juillet par l’Entente Sytjust-Untj. Seules les audiences de jugement des flagrants délits ont été maintenues, au grand dam des usagers.
Impact de la grève sur les services judiciaires
Le mouvement de grève a paralysé les services du Tribunal de Grande Instance de Saint-Louis. Les usagers n’ont pas pu déposer ou récupérer leurs documents administratifs, tels que les casiers judiciaires, les documents de jugement, les régies de commerce, les certificats de nationalité et les jugements de naissance.
Justification du mouvement de grève par l’Entente Sytjust-Untj
Me Mamadou Ndiaye, greffier et chargé de communication de l’Entente Sytjust-Untj, a défendu la légitimité de la grève, la présentant comme un moyen de revendiquer des droits et de corriger une injustice. Il a déploré la durée du mouvement social, soulignant ses conséquences sur l’économie, l’investissement et les droits humains. Une situation similaire avait déjà été observée en juin 2025, avec une paralysie des tribunaux à Saint-Louis suite à une grève de 72 heures.
Appel à l’intervention du Premier ministre
Me Ndiaye a salué le soutien du Forum du Justiciable, tout en appelant à l’intervention du Premier ministre pour une résolution définitive du conflit. Il a estimé que le Premier ministre était la seule autorité capable de régler le problème, après plusieurs rencontres infructueuses avec le ministère de la Fonction publique. L’Entente Sytjust-Untj réaffirme son engagement pour un dialogue sincère et une solution équitable. Début juillet, l’Entente avait déjà reconduit un mot d’ordre de grève de 72 heures après l’échec des négociations.
Incertitude sur la fin de la grève
Les usagers s’interrogent sur la date de fin de cette grève et sont contraints de patienter. « Un mois de grève c’est trop pour un pays qui se veut respectable », a déclaré Me Ndiaye, selon Sud Quotidien.
