Sachons raison garder, Par Adama DIOUF

Ces semaines, deux sujets ont défrayé  et continuent de défrayer la chronique de nos quotidiens.

Devant cette menace, le Président Sall a fait preuve de fermeté, de foi, mais, a aussi pris des mesures préventives. Cette fermeté du président n’a rien de provocateur pour justifier cette accusation grave d’un journaliste sénégalais. En effet, dans un article intitulé vers le chao et publié par le site SENEGO, ce journaliste en mal d’inspiration a fait une sortie scandaleuse. Il dit en substance que le Président de la République a adopté une attitude provocatrice vis à vis des djihadistes et, ce, pour les amener à attaquer notre pays. Ainsi, le Président s’offrira alors une belle opportunité de décréter l’État d’urgence pour ne pas organiser l’élection présidentielle et ainsi, se maintenir  au pouvoir.

Une telle idée n’aurait frôlé l’esprit de l’homme d’État le plus machiavélique au monde. Prêter une telle intention au Président Sall, c’est faire preuve de malhonnêteté intellectuelle insoupçonnée. C’est aussi, prendre les sénégalais pour incapables de discernement. Le président Sall  ne s’agrippe pas au pouvoir. La preuve, suite au complot de Wade et de ses agents d’exécution, Macky Sall, démis du poste de Président de l’Assemblée Nationales, avait démissionné du PDS et de son poste de maire de Fatick.

L’auteur de ces propos ne souffre point de carence intellectuelle il faut le reconnaitre. Mais, seulement, et à dessein, il est atteint de cécité intellectuelle. Ya t-il pire aveugle que celui qui veut ne rient voir? Ces hommes, sans foi et sans lois, posent quotidiennement des actes aux antipodes  de ce qu’on a de plus précieux c’est à dire: l’éthique. Il accuse le Président de mal gouvernance tout en reprochant paradoxalement à la justice d’avoir emprisonné un pilleur de notre économie. Décidément, ce journaliste  au raisonnement biscornu n’honore pas notre presse. Volontairement, il s’est fait amnésique en oubliant que, jamais,  régime ne saurait être aussi corrupteur et aussi corrompu que celui pour qui il porte  une toge rouge et prononce cette sentence contre le pouvoir en place. Qui ignore qu’avec le régime précédent l’argent sale circulait à flot ? Qui a oublié cette mallette d’argent destinée à corrompre un fonctionnaire du FMI ?

2-une affaire de corruption avec :

a)-le cas Niasse, Président de l’Assemblée.  Des journalistes à la solde de qui on connaît ont voulu salir sa peau. Mais qui  connaît le Président Niasse, doit reconnaître qu’il est d’une intégrité morale incontestée. Il ne saurait verser dans de telles pratiques. Son titre de mouqadam dans la tarikha Tidiane  et son tempérament  ne s’accommodent point avec ces types de comportements. Sa prompte sortie  et avec une rare clarté montre, que l’homme n’est pas de ce genre et qu’il y’a des choses qu’il s’interdit de faire. Son honneur au quel il tient tellement fait qu’il ne saurait s’offrir la liberté de verser dans des combines.

b)-l’affaire Lamine Diack: des journalistes se. disent et se dédisent, les commentaires vont bon train et chacun peint les choses pas objectivement mais plutôt comme il voudrait qu’elles soient. Certains, oubliant leur passé pourtant récent, se sont vite érigés en donneurs de leçons de morale et en juristes.

Mais que cherche t-on  réellement dans cette affaire ? Pourquoi  attendre qu’un  proche et peut être même un protégé ait maille avec la justice sénégalaise pour sortir de vieux dossiers ? Même le cas supposé du Président Niasse ne date pas d’aujourd’hui. Pourquoi ces deux  dossiers en même temps et maintenant ? L’affaire est d’autant plus troublante que, récemment, le présumé cerveau de l’assassinat de maître Seye a fait une sortie à la télévision. Usant d’acrobaties périlleuses, de raisonnement peu convaincant, il a essayé de laver à grande eau celui qu’Abdou Latif Coulibaly dans son livre prend pour le commendataire de ce crime odieux. Commanditaire présumé qu’il est plus facile de culpabiliser que d’innocenter du fait des actes qu’il a posés après. (indemnisation en cachette de la famille de la victime, Amnesty des coupables présumés, loi Ezan pour clore définitivement le dossier,..)

Pourquoi notre Cledor  a  attendu que l’un de ses co-inculpés soit décédé (et de quelle manière ) et que l’autre perde la raison semble t-il pour faire sa sortie? Une sortie que du reste rien ne justifie. Qui l’avait empêché de s’expliquer après la sortie du livre ? Cessons de nous divertir. Nous sommes dotés d’intelligence.

Faisant un peu de rétrospective, on se souvient de ces propos de maitre Wade. S’adressant au Président Macky Sall, il disait « je le détruirai avec sa famille ». Et si « sa famille » signifiait pour Wade  ses souteneurs ? Ne serait on pas tenté de dire que, saisissant l’affaire Diack comme occasion rêvée, wade, aidé par des complices français en tete des quels le journal « le monde », est en train de mettre en exécution son plan de destruction du pouvoir actuel et de ses alliés ?

De toutes les façons, que Lamine Diack ait financé la campagne de l’opposition, cela n’est pas nouveau et le journal « le monde » avait sujet à débattre lorsque Khadafi avait déclaré avoir financé la campagne de Sarkozy. Pourtant, depuis lors, à ce que je sache, aucun journal français n’en a parlé. Même  » le monde », qualifié pourtant de journal « sérieux » était resté muet. Et puis, si financement il y’en a, les bénéficiaires étaient-ils tenus de connaître l’origine de cet argent ? Étaient-ils obligés de la demander ? Qui parmi nous n’a pas reçu de l’argent de quelqu’un sans connaître ou même chercher à savoir l’origine ? Pourquoi, au lieu d’éclairer les sénégalais sur le fameux protocole de Rebeuss, un certain Idrissa Seck  très haineux demande au Président Sall de s’expliquer ? Devant qui et à quelles fins ? En quoi cela peut entacher sa victoire bien méritée à la présidentielle de 2012 ? Le Président Sall est-il le seul sénégalais qui doit avoir un comportement éthique ? Encore que, de ce point de vue, personne n’a de reproches à lui faire son boubou est immaculé.

Si Lamine Diack a commis un délit, tous les sénégalais s’en désolent. Mais aussi, que la justice française ait divulgué le secret de l’instruction, cela est condamnable et c’est bien par ce que le mis en cause n’est pas citoyen français. Pourquoi nos justiciers du diable ne s’en sont-ils pas offusqués? Pourquoi ne dénoncent ils pas ce traitement injuste fait à un compatriote du fait de la couleur de sa peau? Ils  préfèrent plutôt  vider leur énergie sur une affaire qui n’en est pas une?

Depuis la France, Wade crie déjà victoire et promet que des hautes personnalités politiques pourraient être citées prochainement. Comment le saitt il ? N’est ce pas là une preuve supplémentaire que  lui et ses amis seraient derrière cette cabale montée pour nuire à des adversaires politiques? La vérité, Wade ne s’intéresse réellement qu’aux Présidents Sall et Niasse qui constituent pour lui des ennemis à abattre et non des simples adversaires politiques. Il ne pardonnera jamais à Niasse d’avoir soutenu le Candidat Sall. Au Président Sall, il ne  pardonnera jamais de l’avoir battu et l’emprisonnement de son fils. Si se faire corrompre est un délit, financer pour combattre un adversaire politique n’en est pas un. C’est même compréhensible et légitime. Alors sachons raison garder et laissons travailler la justice française dans l’espoir qu’elle sera juste. C’est à dire qu’elle tranchera sans considération raciale.

Adama DIOUF

Membre APR à

Rufisque EST 

dioufadama99@gmail.com

1 COMMENTAIRE
  • thio

    adama va te faire foutre

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