Saccage à l’Ucad : Les assurances du Recteur sur les archives
L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a été réduite en néant lors des dernières manifestations. Des amphithéâtres, des édifices publics, des bus ainsi que des documents ont été brûlés. Mais il n’y a aucune raison de s’affoler sur les archives, car le Recteur rassure l’opinion sur les craintes relatives à la destruction de ces dernières suite à ces actes de vandalisme.
«Les documents qui portent sur les droits et devoirs de l’Ucad notamment en matière de délivrance de diplômes, d’attestations, d’authentifications et d’équivalences existent encore», assure l’Université.
Concernant la Faculté des lettres, précise le communiqué du rectorat, «c’est le dépôt annexe qui a été brûlé. De ce fait, contrairement à ce qui est annoncé jusqu’ici, le nombre de dossiers affectés s’élève environ à 20 000 dossiers».
«Les métadonnées sont conservées dans une base de données Access, ce qui constitue une mémoire virtuelle de l’ensemble des dossiers», assure l’Université. Aussi, il n’y a donc pas lieu de s’alarmer sur les diplômes. «Les procès-verbaux des examens n’ont pas été affectés par le sinistre. Les informations pédagogiques restent donc intactes pour tous les étudiants de la FLSH depuis 1957. Elles sont conservées en lieu sûr», soutient-il.
Quid de la faculté de médecine ? Le rectorat explique : «c’est environ 15% des archives stockées au dépôt annexe qui sont perdues. Et il s’agit principalement de dossiers du personnel inactif, les doubles étant disponibles à la Direction des ressources humaines. Là aussi, les procès verbaux sont intacts et les relevés de note reproductibles».
Ce qui fait dire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qu’il n’y a donc pas lieu de s’alarmer outre mesure. Face à cette situation, le Rectorat lance un appel au calme et à la sérénité tout en réitérant son engagement à ne ménager aucun effort pour œuvrer à la préservation du prestige, de l’excellence et de la renommée de l’Ucad.