Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a exprimé sa satisfaction jeudi concernant l’annonce d’un accord entre Israël et le mouvement Hamas. Selon l’agence Anadolu, cette entente marque la première étape d’un plan de cessez-le-feu visant à mettre fin au conflit dans la bande de Gaza.
Dans un message officiel, M. Starmer a qualifié cette avancée de « moment de profond soulagement ressenti à travers le monde ». Il a souligné l’importance de cet accord « surtout pour les otages, leurs familles, et pour la population civile de Gaza, qui ont tous enduré des souffrances inimaginables ».
Le chef du gouvernement britannique a salué les « efforts diplomatiques inlassables » de l’Égypte, du Qatar, de la Türkiye et des États-Unis. Il a insisté pour que l’accord « soit maintenant mis en œuvre dans son intégralité, sans délai », et a appelé à « la levée immédiate de toutes les restrictions pesant sur l’aide humanitaire vitale à Gaza ».
Cette situation humanitaire a mobilisé l’opinion publique dans plusieurs pays. Aux États-Unis, des manifestations ont eu lieu, comme à Chicago où des slogans tels que « De la Palestine à Chicago, l’occupation est un crime » ont été observés.
Les déclarations de Keir Starmer interviennent après que le président américain Donald Trump a annoncé que les deux parties avaient approuvé la première phase du plan américain pour la région. Ce plan, présenté le 29 septembre, prévoit notamment la libération de tous les captifs israéliens en échange de prisonniers palestiniens, un cessez-le-feu, le désarmement du Hamas et la reconstruction de l’enclave palestinienne.
Selon nos informations, les attaques israéliennes depuis octobre 2023 ont entraîné la mort de près de 67 200 Palestiniens dans la bande de Gaza, dont une majorité de femmes et d’enfants. Les bombardements ont rendu une grande partie du territoire inhabitable, provoquant une crise humanitaire majeure.
