Revue de presse vendredi 11 octobre 2024 – Législatives 2024 : « Petits meurtres entre alliés… »

Revue de presse vendredi 11 octobre 2024 – Législatives 2024 : « Petits meurtres entre alliés… »

Les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) s’intéressent aux sujets se rapportant à la politique avec notamment les élections législatives anticipées du 17 novembre et à l’économie.

Après la publication des listes pour les élections législatives du 17 novembre prochain, Le Soleil fait un tour d’horizon des forces en présence. ‘’Dans plusieurs circonscriptions électorales présentant un réel enjeu politique, le scrutin sera très disputé. De Dakar à Kaffrine en passant par Mbour, Fatick, Saint-Louis, Thiès, entre autres, les coalitions s’organisent pour remporter les suffrages’’, indique le journal.

‘’Comme sur le plan national, les quatre principales coalitions, à savoir Takku Wallu Sénégal, Jamm Ak Njarin et Samm Sa Kaddu et Pastef, vont, sans nul doute, y animer la campagne électorale’’, écrit le journal.

A propos de ce scrutin toujours, L’As rapporte que l’Alliance pour la République (APR) ‘’a décidé de retirer sa responsable Néné Fatoumata Tall de la liste majoritaire départementale de Guédiawaye de la coalition Jamm Ak Njariñ d’Amadou Ba. Les partisans de Macky Sall reprochent à Amadou Ba et Cie de manque de sincérité, de jeu trouble et de tricherie’’.

C’est ce que le quotidien Bës Bi appelle les ‘’petits meurtres entre alliés’’, relevant qu’à Guédiawaye, l’Alliance pour la République (APR) ‘’dénonce le +jeu trouble+ d’Amadou Ba et se retire’’.

Le même journal signale que le Comité électoral de l’Alliance des forces du progrès (Afp), réuni, jeudi, autour des enjeux des investitures pour les Législatives du 17 novembre prochain, ‘’a déploré le sort réservé aux compagnons de Niasse par la coalition Jamm ak Njarin’’, la liste dirigée par l’ancien Premier ministre Amadou Ba.

S’agissant des partis traditionnel, L’As s’interroge : ‘’est-ce la fin de l’histoire ?’’. Selon le journal, ‘’le contexte politique actuel au Sénégal laisse entrevoir, au-delà des querelles politiciennes, l’avènement d’une nouvelle génération de leaders politiques sans +filiation+ idéologique pour la plupart avec les partis traditionnels. Et les élections législatives anticipées qui se profilent eu égard aux différentes listes qui se présentent semblent sonner le glas manifestement de ces partis dits traditionnels’’.

En économie, Le Soleil annonce que ‘’trois mois après le démarrage de l’exploitation de son pétrole, le Sénégal a déjà atteint 100 000 barils par jour’’.

‘’La révélation a été faite par le président du Conseil d’administration de Woodside, Richard Goyder, lors d’une audience avec le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, mercredi. Selon le compte rendu publié sur la page Facebook de la présidence, ce dernier a également souligné que l’investissement de 5 milliards de dollars (environ 3000 mil- liards de FCfa) a permis à Woodside de générer plus de 4.400 emplois directs et indirects’’, écrit le journal.

Le Sénégal, rappelle la publication, a inauguré son first-oil le 11 juin 2024, marquant une nouvelle ère pour le pays. Le champ en eaux profondes de Sangomar, à environ 100 km au sud de Dakar, contient du pétrole et du gaz.

L’Info s’intéresse à la “note sur les comptes régionaux”, une publication de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), qui fait la synthèse de l’activité économique régionale, mesurée notamment par le PIB régional (PIBR).

Le document qui fait ressortir des ”disparités” et des ”paradoxes” présentent dans la répartition régionale de la création de richesse, mesurée par le Produit intérieur brut (PIB) en valeur ainsi que celle des dépenses de consommation finale des ménages, sur la période 2020 à 2022, explique le journal. La note d’analyse indique également ”l’évolution, en termes réels, des PIB régionaux pour les années 2021 et 2022. L’analyse montre entre autres, que les 71,5% du PIB national sont générés par cinq (5) régions, dont Dakar en tête, avec 46,2%. Et que le secteur tertiaire ou des services, a créé près de la moitié de la richesse nationale en 2022 (49,7%)’’, rapporte l’Info.

APS

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