Bras de fer autour des primes électorales à l’Agence de presse sénégalaise
Le climat au sein de l’Agence de presse sénégalaise (APS) reste tendu. Les employés de l’agence continuent d’exiger le « paiement intégral » des fonds destinés à la couverture des élections législatives du 17 novembre 2024. Ils réclament également une amélioration de leurs conditions de travail. La direction de l’APS, quant à elle, affirme ne rien devoir, suscitant la colère des délégués du personnel qui évoquent 21 jours de primes impayées.
Selon une information rapportée par nos confrères de Sud Quotidien, les divergences persistent entre la direction de la Société Nationale Agence de Presse Sénégalaise (SN-APS) et le collège des délégués du personnel. La direction maintient, par communiqué, ne devoir aucun versement aux agents, une position vigoureusement contestée par les délégués. Ces derniers rappellent que seulement 25.000 francs CFA ont été versés aux agents, couvrant uniquement le jour du scrutin.
Le collège des délégués souligne également que, selon la direction, les fonds pour la couverture de la campagne électorale ont simplement transité par le compte de dépôt de l’APS. Cependant, les délégués affirment qu’une partie de cet argent a été redirigée vers le budget de fonctionnement de l’agence.
Face à cette situation, le collège des délégués du personnel entend poursuivre légalement ses revendications légitimes. Celles-ci ne se limitent pas seulement au paiement des indemnités de la campagne électorale, mais incluent également une amélioration globale des conditions de travail.
Pour illustrer cette mobilisation, le 15 avril 2025, les bureaux de l’APS à Dakar et dans les régions se sont transformés en lieux de protestation où les employés, portant des brassards rouges, ont affiché des banderoles pour exprimer leur insatisfaction.
Sud Quotidien a également rapporté cette démonstration de mécontentement des travailleurs, qui soulignent la nécessité d’un règlement de cette situation afin d’assurer un climat serein au sein de l’agence.
