Fort de son expérience à un niveau élevé dans une multinationale de classe mondiale, le Ministre Serigne Gueye Diop a souhaité, dès sa nomination, concevoir une stratégie de transformation structurelle des secteurs du Commerce et de l’Industrie, avec une approche inclusive basée sur la méthode et l’organisation.
La fusion ministérielle des deux secteurs procède de cette volonté d’innovation efficace, misant sur l’efficience des complémentarités et le potentiel des passerelles intersectorielles. Le ministère a commencé par réaliser un inventaire rigoureux de l’existant : état des lieux des ressources humaines et matérielles. Cela a été suivi par l’organisation d’un team building avec le personnel, afin de créer un esprit d’équipe et de susciter un environnement interactif favorable.
Par la suite, le nouveau Ministre a présenté un plan de travail, une sorte de feuille de route préliminaire, axée sur les orientations stratégiques des nouvelles autorités. Fort de ce vade-mecum, partagé avec des collaborateurs enthousiastes, Serigne Gueye Diop est allé à la rencontre des partenaires professionnels. Cette démarche a été complétée par la visite d’entreprises et de quelques enseignes commerciales représentatives.
Après avoir posé ces bases managériales, le nouveau Ministre, déjà artisan d’un schéma d’industrialisation réussi dans sa commune, Sandiara, propose l’organisation des États Généraux de l’Industrie, du Commerce et des PME/PMI.
Ce processus se déroulera en trois phases :
- Le lancement officiel, qui a eu lieu le 17 octobre 2024.
- Une tournée nationale afin de conférer un cachet d’inclusivité territoriale à l’initiative.
- Après un diagnostic approfondi de la situation des secteurs sous tutelle, la présentation d’un document de référence définissant la nouvelle politique nationale industrielle, commerciale et des PME/PMI. Ce document, appelé livre blanc, sera soumis à l’approbation de la plus haute autorité du pays.
Le point culminant sera l’organisation d’un Forum des investisseurs, en février prochain, avec la participation attendue d’acteurs majeurs de dimension mondiale.
Le Sénégal importe plus de 2 500 produits selon les premières données fournies par le diagnostic. Ce chiffre illustre la dépendance structurelle du pays. L’idée centrale de la nouvelle stratégie de transformation qualitative repose sur la réduction de ce déficit, qui passe par une croissance exponentielle de la production nationale.
D’ores et déjà, des mesures visant à protéger la production locale sont fortement envisagées. À titre d’exemple, l’interdiction de l’exportation de la ferraille vise à mieux protéger la demande interne. Le Ministre s’investit également personnellement dans le brevetage systématique des découvertes de nos chercheurs, afin de stimuler la recherche et l’innovation au service de la doctrine « Souveraineté économique ».
En collaboration avec le ministère de l’Agriculture et le Patronat, un partenariat vient d’être signé pour construire des hangars de stockage frigorifiques, afin de réduire les pertes pouvant atteindre 30 % des récoltes horticoles du pays.
En considérant la teneur substantielle de ce plan de développement industriel et commercial, il est désormais évident que le Sénégal s’engage dans un processus robuste de transformation économique qualitative.
Moussa BA
Il merite son nom Serigne.ki serigne vrai là borom xamxam. Macha