Une rencontre cruciale des dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) est prévue dimanche, à Abuja. Fondée sur l’intégration régionale, l’organisation fait face à des tensions internes. La Confédération des États du Sahel (AES) a récemment décidé d’ouvrir ses frontières aux ressortissants de la Cédéao, posant une nouvelle dynamique régionale.
Les chefs d’État, lors de ce 66e sommet ordinaire, discuteront de l’avenir de la coopération régionale. Une analyse détaillée des rapports annuels sur la situation communautaire est au programme, avec un accent particulier sur la transition en Guinée.
La réunion est marquée par les menaces de retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Cédéao, des tensions exacerbées par leur appartenance à l’AES. Ce sujet central sera au cœur des discussions menées par les facilitateurs, Bassirou Diomaye Faye et Faure Gnassingbé, qui rendront compte de leurs médiations récentes.
Face à cette situation délicate, la Cédéao doit relever le défi de maintenir son intégrité dans un contexte ouest-africain fragile, touché par les crises économiques et sécuritaires. Une épreuve déterminante pour l’avenir de l’entité régionale.
Ce n’est pas du panafricanisme, c’est plutôt un renforcement de la balkanisation de l’Afrique qui nous a mis dans cette situation de pauvreté telle que la plupart des populations surtout rurales vivent depuis plus d’une soixantaine d’années, de la famine, de maladies, de la précarité alors qu’on pensait révolue cette situation. Pourtant, nos chefs d’État qui vivent dans une telle opulence au point de minimiser cette réalité. Où allons-nous, frères africains.
Des militaires arrivés au pouvoir juste pour remettre les pays sur les rails, organiser des élections et partir au terme d’une transition dau maximum trois ans, prennent des décisions si audacieuses de se séparer de la CEDEAO. D’où tirent ils cette autorisation???