Reddition des comptes : « On doit rendre compte des fautes graves », (Doudou Gnagna Diop)

Invité à la soirée de reconnaissance organisée par la coordination Pastef-Saly, Doudou Gnagna Diop, président du Conseil d’administration de SAPCO, a livré un message sans ambiguïté sur la nécessité de la reddition des comptes et a salué la récente décision du Conseil constitutionnel sur la loi interprétative d’amnistie.
La station touristique de Saly a accueilli ce samedi 26 avril 2025 une grande soirée de gala organisée par la coordination Pastef-Saly.
Objectif : honorer les militants patriotes qui ont souffert des récents troubles politiques. L’événement a réuni toutes les cellules locales, notamment celles de Saly et Nguékhokh, ainsi que plusieurs députés du département de Mbour notamment l’honorable Mamadou Lamine Diaité, coordonnateur départemental Pastef Mbour, représentant El Malick Ndiaye et d’éminents leaders.
Présent en tant qu’invité et président du Conseil d’administration de SAPCO, Doudou Gnagna Diop s’est félicité de cette initiative : « C’est la coordination de Pastef de Saly qui a organisé cette soirée de gala de reconnaissance pour tous les patriotes. Une très belle soirée, une soirée de reconnaissance pour honorer ceux qui ont souffert pour nos idéaux. »
Dans son intervention, Doudou Gnagna Diop a insisté sur la nécessité absolue de la reddition des comptes dans un État de droit : « C’est la reddition des comptes, pas autre chose. Nous sommes dans une République et nous avons des lois. »
Fustigeant les fautes graves commises dans la gestion des affaires publiques, il a poursuivi :« Je pense que c’est tout à fait normal qu’ils rendent compte et paient des fautes qu’ils ont commises, qui sont des fautes graves. »
« Imaginez s’ils avaient bien géré ou injecté seulement 10% de cet argent dans notre secteur… Combien d’emplois auraient pu être sauvés ou créés ? Toute cette argent, combien d’emplois on pouvait créer, combien de jeunes pouvaient éviter le chômage ! »
Rebondissant sur l’actualité juridique, Doudou Gnagna Diop a salué la décision récente du Conseil constitutionnel concernant la loi interprétative d’amnistie.