« La réalisation du Projet suppose une implication forte du secteur privé national« , d’après Abdourahmane Sarr. Le ministre de l’Economie, du plan, et de la coopération présidait, ce jeudi 27 juin, l’ouverture des assises des organisations organisées par le patronat sénégalais.
« Le Sénégal, à l’instar de nombreuses nations, s’engage résolument dans une quête déterminée de sa souveraineté économique… Dans ce cadre, la promotion du contenu local, assise sur un partenariat public-privé fécond, joue un rôle crucial dans un contexte particulier où le Sénégal vient d’extraire son ‘first oil’ le 11 Juin 2024« , a déclaré Abdourahmane Sarr.
Pour le ministre de l’Economie, « des actions ont été réalisées par le passé pour améliorer l’environnement des affaires et favoriser l’attractivité de notre pays en termes d’investissements. Cependant, force est de reconnaître qu’elles ont été très insuffisantes au vu des enjeux et défis auxquels nous devons faire face et des résultats obtenus. C’est dans cet esprit que le projet de transformation systémique du Sénégal a défini des orientations majeures pour l’atteinte de la souveraineté économique par l’élaboration d’une stratégie nationale de développement d’un secteur privé fort, intégrant la dimension territoriale, avec l’ensemble des parties prenantes« .
Il poursuit : « Pour réussir ce pari, il est indispensable d’appuyer le renforcement des capacités productives du secteur privé. Cela passe par le développement des compétences, en quantité et en qualité ; l’amélioration de l’accès au financement; l’adoption de technologies innovantes et l’accompagnement des entreprises dans leur expansion sur les marchés nationaux et internationaux… Un accent particulier doit être mis sur l’accroissement de la présence des entreprises nationales dans les pôles territoires et dans les secteurs stratégiques, tels que l’agriculture, l’énergie, les industries et la technologie (le numérique)« .
Ce qui, selon lui, « permettra de réduire la dépendance vis-à-vis de l’extérieur et de créer des emplois de qualité pour les Sénégalais, en particulier les jeunes« .