RCA: le président Touadéra appelle au calme après les violences qui ont couté la vie à 2 sénégalais

Début d’un deuil national de trois jours en Centrafrique après les violences de mardi à Bangui. Un prêtre a notamment été tué et une mosquée incendiée. Depuis mardi, les condamnations et les appels au calme se sont succédé. Et ce jeudi, le président Touadéra s’est rendu à l’archevêché pour exprimer au cardinal ses condoléances à l’Eglise et aux proches des victimes.


A la sortie de sa rencontre avec le cardinal Nzapalainga, Faustin-Archange Touadéra s’est arrêté longuement pour s’exprimer devant les micros. « Ne tombez pas dans le piège du conflit confessionnel », a martelé en substance le président, qualifiant l’attaque contre l’église de Fatima d’acte terroriste.

« Je suis venu ici pour traduire mes condoléances à toute l’Eglise, à toutes les familles qui ont été victimes de cet acte de terrorisme, mais en même temps attirer l’attention de mes compatriotes, des Centrafricains pour ne pas tomber dans l’amalgame chrétiens contre musulmans. Je le répète, ce ne sont pas tous les musulmans qui approuvent cela. Et il ne faut pas dans les actes de pillages des édifices religieux. Non. Nous allons traquer les commanditaires, les auteurs de cela. Et ils répondront tôt ou tard devant la justice de nos pays. Et vous verrez la vérité, car derrière tout cela, il y a des manipulations. »

Derrière ces manipulations, selon le président Touadéra, les éléments du FPRC conduits par Abdoulaye Hissène, regroupés depuis trois semaines à Kaga-Bandoro et qui menacent de marcher sur Bangui. Mercredi soir, le FPRC a publié un communiqué signé de son vice-président Noureddine Adam. Communiqué qui « condamne avec la dernière énergie l’attaque des lieux de culte », « appelle au calme et demande qu’une enquête indépendante soit menée par la communauté internationale afin que la lumière soit faite sur les circonstances de l’attaque de l’église de Fatima et du pillage de la mosquée de Lakouanga ».

De son côté, l’organisation Amnesty International en appelle aux autorités centrafricaines et à l’ONU qui « doivent envoyer un message clair et immédiat à tous les groupes armés et à leurs alliés qu’aucune attaque contre des civils ne sera tolérée et que toutes les personnes soupçonnées d’avoir commis des crimes de guerre et d’autres violations graves des droits de l’homme seront traduites en justice ».

Avec Rfi

2 COMMENTAIRES
  • moussa

    je n’arrive jamais à comprendre les senegalais….do len niebisi sen rew au lieu de rester dans des pays où on vous considere comme de la merde(je mexcuse des gros mots)

  • Pape+Amadou+Cissokho

    On doit répliquer de Centre Africain comme Congo Brazzaville on tue des Sénégalais qui n’ont rien à voir avec leurs mécontentements ils ne connaissent que la riposte tuer leurs semblables où qu’ils se trouvent sinon ils recommenceront ces bâtards

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