Députés de la Diaspora et Numérique : Et si l’Assemblée autorisait le télétravail parlementaire (Par Thiendella KEBE)*
« En perspective d’une rationalisation des dépenses de l’AN, les députés élus par la Diaspora, pour la Diaspora doivent rester dans la Diaspora. On parle de nos jours du « Petit Monde » avec l’ère des TICs.
En période de pandémie Covid-19, nous avons assez appris sur l’importance et la forte capacité du télétravail, télé-enseignement, e-réunion et autres rencontres hybrides qui ont complétement bouleversé positivement notre quotidien. La plus solennelle et importante réunion d’un Etat qui est le Conseil des Ministres (CM) a été tenu en distanciel durant plusieurs mercredis d’affilés.
Le numérique et sa force qui ont beaucoup contribué dans la rationalisation des dépenses de l’Etat doivent être valorisés davantage à l’instar de pays développés comme le Japon qui en a fait un rempart face à une population vieillissante en guise d’anticipation aux défis du futur très proche.
Nous croyons indéniablement qu’un Honorable Député [HD] peut rester dans sa communauté où il est choisi pour travailler sans faille avec l’AN du Sénégal. Le potentiel des outils numériques ou infrastructurels est suffisant, celui de l’expertise n’est pas discutable avec les agents IT de nos administrations sectorielles respectives, donc la seule chose qui reste à prouver c’est la volonté manifeste.
Vous nous direz certainement comment feront-ils pour apposer leur signature sur un document pour approuver son contenu ? Dans ce cas, nous répondrons que la signature électronique qui prouve sa pertinence dans sa mise en œuvre rapide est la réponse idéale. Comment feront-ils pour voter ? c’est l’occasion d’expérimenter à l’échelle micro le vote électronique.
En définitive, le numérique est la nouvelle frontière des Economies développées. Ne pas l’accepter pour un Etat, c’est provoquer sa décadence rapide« .
* Par Thiendella KEBE