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Protection sociale : Mme Anta Sarr veut une prise en compte du genre

L’aspect genre est une dimension qu’il faut prendre en compte dans l’élaboration des politiques publiques d’après le gouvernement ; car il relève d’une question de justice sociale.

Selon le Soleil, Dr Anta Sarr Diako a présidé, hier, à Dakar, l’atelier de renforcement de capacités des acteurs de la dimension « genre » dans les politiques, programmes et projets de protection social. Selon le délégué générale à la protection sociale et à la solidarité nationale, c’est un concept qui veut que tous les être humains soient égaux en droits et libres de développer leurs aptitudes personnelles et de faire des choix indépendamment des contraintes imposées par des stéréotypes, des rôles de genre rigides ou des préjugés.

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« L’égalité des genres ne signifie pas que les femmes et les hommes doivent devenir identiques, mais que leurs droits, leurs responsabilités, leurs préoccupations et leurs opportunités ne dépendent pas de leur condition d’homme ou de femme, mais de leurs aspirations et de leurs besoins réels sans distinction », a dit Mme Anta Sarr. « Il faut parvenir à développer des stratégies qui incorporent les préoccupations et les expériences, aussi bien des femmes que celles des hommes, dans l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des actions », a ajouté Mme le délégué général. « Les femmes sont les plus touchées par la pauvreté. Une discrimination positive à travers des programmes spécifiques  apparaît comme une voie pour les sortir de cette situation défavorisée », a-t-elle souligné.

A en croire Mme Anta Sarr, la protection sociale prône l’autonomisation des plus pauvres pour leur permettre, à travers des programmes et projets (filets sociaux), d’accéder aux ressources et d’aspirer au contrôle de ces ressources. « Son objectif est de promouvoir l’équité et la résilience, en créant des opportunités pour tous, afin de mieux anticiper et faire face aux risques. Et sa mise en œuvre ne devrait alors souffrir de discrimination d’aucune sorte pour préserver ses valeurs cardinales. Ce sont là les véritables défis à relever pour mener à bien nos missions », a déclaré Anta Sarr Diacko. Pour sa part, Mme Ngom Absa Wade, Directrice de l’équité et de l’égalité de genre (Deeg), a souligné que cet atelier de renforcement des capacités est d’une importance capitale, car il permet au gouvernement de prendre une orientation allant dans le sens de réduire les inégalités sociales dans une perspective d’un investissement social. Saluant cette initiative, elle a soutenu que la mise en compte du genre, dans l’élaboration des politiques publiques est favorable à l’amélioration des conditions de vie des populations. Quant à Mariana Stirbu, chef de programme de politiques sociales à l’Unicef, elle plaide pour un progrès de l’éducation des filles, mais aussi une éradication des mariages précoces.

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4 commentaires

  1. pop

    lii raam ci niagu bi lay diouguė. toutes vos cogitations genre genre ce n’ Est que pour légiférer la pederastie et le lechbienisme…mais ça ne passera pas petite madame…demal diamoudji yaalla moo guene cci yow ak say doom


  2. pop

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