Le collectif des associations de Malika, face à la presse ce dimanche, a dénoncé la spéculation foncière qui sévi dans sa localité. Ces associations accusent ainsi le maire, Momar Talla Gadiaga qui serait en complicité avec un promoteur nommé Oumar Sall.
Selon Mamadou Malcom Fall, coordonnateur dudit collectif, les parcelles en question ont été mutées au nom du promoteur. Une pratique que le collectif a fait constater par huissier.
Le deuxième temps fort du point de presse est relatif à la bande de filaos qui longe la côte. Une zone qui doit être détruite avec le prolongement de la Vdn à Tivaouane Peul. Et l’Etat a prévu de dédommager les occupants, non sans remettre à leur disposition 5 hectares. Mais tout ceci, selon ces associations qui ont dénoncé ces pratiques peu orthodoxes de l’Etat, ne sont que des illusions. Pour l’instant aucun dédommagement ne pointe à l’horizon.
Et le collectif se réserve le droit de saisir la justice, notamment le procureur de la République, la Commission nationale de réforme foncière, l’office national de lutte contre la fraude et la corruption pour que toute la lumière soit faite autour de cette affaire.
En attendant, le collectif des associations de Malika a décidé de se dresser en sentinelles pour que cesse la dilapidation des réserves foncières de Malika.
