Production alimentaire d’urgence : 850 000 ménages bénéficient du programme

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, qui a convié le Représentant Résident de la Banque Africaine de Développement (BAD), s’est réjoui mercredi de la signature de la Convention de financement relatif au Programme de Production alimentaire d’urgence pour un montant sous forme de prêt concessionnel de 120,947 millions d’euros soit 79,329 milliards de FCFA.

Le programme permettra à environ 850.000 ménages dont 20% dirigés par des femmes d’avoir un accès sécurisé à des semences et intrants en qualité suffisante.

« Ce Programme vise à atténuer les chocs exogènes sur le plan financier, économique et social et à juguler la tendance haussière des productions céréalières observée ces dernières années, notamment en concentrant les efforts sur la mise à disposition des principaux intrants aux producteurs », a déclaré M. Amadou Hott.

Le But du Programme est de renforcer la souveraineté alimentaire du pays par la réduction de la dépendance à l’importation des céréales de base et de produits horticoles à vocation vivrière.
Magnifiant la coopération fructueuse entre la BAD et le Sénégal, M. Hott a rappelé que le Document de Stratégie Pays (2021-2025) basé aussi bien sur la stratégie décennale de la BAD (2013-2022) que sur les 5 grandes priorités opérationnelles appelées « Top 5 » de votre institution reste parfaitement arrimé au PAP 2A.

Le Représentant Résident de la Banque Africaine de Développement (BAD), soulignera que ce programme s’inscrit dans la réponse de la Banque pour appuyer les Pays membres régionaux face à la nouvelle crise engendré par la guerre en Ukraine.

Selon M. Mohamed Cherif, le programme va « contribuer au renforcement de la souveraineté alimentaire du Sénégal par la réduction de la dépendance à l’importation des céréales de base et de produits horticoles à vocation vivrière ».

Les principaux résultats et effets attendus du programme portent sur la production de 600.000 tonnes de céréales (riz, maïs, mil), 120.000 tonnes de niébé et 150.000 tonnes de pomme de terre,  la production de 32,5 tonnes de G3 de blé en 2024 qui à termes permettront d’obtenir près de 9.000 tonnes de semences certifiées en 2026.

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