La capitale sénégalaise a abrité ce lundi 25 août 2025 l’ouverture d’un Atelier Régional de Récolte des Effets du Programme CAADP-XP4, prévu sur trois jours (25-27 août). Cette rencontre rassemble chercheurs, acteurs institutionnels et partenaires techniques pour dresser le bilan de cinq années de mise en œuvre du programme et envisager sa prolongation.
Financé par l’Union européenne à travers le Fonds international de développement agricole (FIDA), qui assure également un rôle de supervision, le projet CAADP-XP4 a été mis en œuvre de mars 2019 à décembre 2024 par un consortium de cinq organisations africaines :
le Forum africain pour les services de conseil agricole (AFAAS),
le Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA),
l’Association pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique orientale et australe (ASARECA),
le Centre de coordination de la recherche et du développement agricoles pour l’Afrique australe (CCARDESA),
et le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF).
Pour Benjamin Abugri, représentant du FARA, le programme a contribué à transformer le paysage agricole africain grâce aux innovations introduites :
« Ce projet nous a aidés à mettre en place les technologies pour améliorer la production agricole. Aujourd’hui, nous sommes ici pour voir les différents résultats obtenus après cinq ans de mise en œuvre. L’essentiel est de documenter ces acquis et de réfléchir à une extension, car cinq ans ne suffisent pas pour tout réaliser. »
Il a également souligné que le projet a permis d’ouvrir la voie à de nouveaux financements, notamment de la coopération suisse, de la Banque mondiale et de l’Union européenne à travers un programme sur l’agroécologie.
De son côté, Dr Emmanuel Njukwe, directeur exécutif du CORAF, a rappelé l’importance de ce programme dans le renforcement des capacités des institutions africaines face aux enjeux climatiques :
« Ces projets nous ont aidés à mettre en place des innovations, mais aussi à améliorer la résilience face au changement climatique et à renforcer les institutions impliquées. Après cet atelier de trois jours à Dakar, nous espérons disposer d’une base solide pour négocier une prolongation, car plusieurs actions restent encore à mener. »