Six des sept candidats à la présidence de la Fédération sénégalaise de football (FSF) ont participé à un débat public organisé par la RTS. L’objectif de ce débat était de permettre à chaque candidat de présenter sa vision pour l’avenir du football sénégalais avant les élections.
Les propositions des candidats
Me Moustapha Kamara, avocat et docteur en droit du sport, souhaite consolider les acquis du football professionnel et réviser les statuts des acteurs du milieu. Il propose un partenariat public-privé pour le développement du football.
Abdou Thierry Camara, ancien joueur, met l’accent sur l’aspect économique. Il préconise une meilleure stratégie de vente des joueurs et la création de centres de formation performants.
Mady Touré, président de Génération Foot, plaide pour une plus grande autonomie de la Ligue professionnelle et une refonte du modèle économique du football.
Omar Ndiaye insiste sur l’importance du football amateur, souvent négligé selon lui. Il souhaite un meilleur contrôle du paiement des salaires et une inspection de la Ligue professionnelle.
Me Augustin Senghor, président sortant, brigue un nouveau mandat. Il met en avant sa gestion et annonce la création d’un tribunal arbitral du sport.
Aliou Goloko, journaliste sportif, propose des innovations comme l’introduction de la VAR et la création d’une « Maison de l’arbitrage ».
L’absent du débat
Abdoulaye Fall, candidat également à la présidence de la FSF, n’était pas présent au débat. Il a préféré poursuivre sa campagne à Tambacounda. Son programme est axé sur la professionnalisation des compétitions, le développement des infrastructures et la formation des jeunes.
Ce débat a permis aux Sénégalais de mieux connaître les différents projets pour l’avenir du football national. L’élection s’annonce déterminante.
