Pour sauver notre presse, osons tout reconstruire – Par Aliou TOP

Chers confrères, chères consœurs,
Aujourd’hui plus que jamais, notre métier traverse une zone de turbulences profondes. La presse sénégalaise, jadis fièrement portée en exemple à travers le continent, vacille sous le poids des décisions arbitraires, des pressions politiques, des intimidations et des atteintes répétées à la liberté d’informer. Mais il serait malhonnête, voire irresponsable, de pointer uniquement du doigt les autorités.
Car ce qui arrive aujourd’hui à notre presse, nous en portons aussi une part de responsabilité.
Oui, il faut le dire avec courage : une grande partie de cette déchéance est le fruit de nos propres manœuvres, de nos calculs personnels, de nos rivalités stériles, de nos silences complices. Nous avons parfois accepté l’inacceptable, toléré l’intolérable, et dans cette fragmentation, nous avons affaibli notre propre rempart.
Aucun combat ne se gagne dans la division.
Tant que les journalistes, les patrons de presse, les organes de régulation et tous les autres acteurs continueront à tirer dans des directions opposées, nous ne pourrons jamais faire face aux véritables menaces qui pèsent sur notre profession. Ce ne sont pas les autorités qui sauveront la presse, ce n’est pas le public qui viendra nous tendre la main. C’est à nous, et à nous seuls, de nous lever, de nous unir, et de faire front ensemble.
Il est temps de faire un reset. De repenser nos fondements. Il faut oser dire que le code actuel de la presse est dépassé, déchirons-le. Il faut avoir le courage de dire que le CORED n’a plus sa légitimité, dissolvons-le. Et reconstruisons, ensemble, un socle solide, équitable, protecteur de la liberté et de la dignité de notre métier.
La presse sénégalaise ne mourra pas si ses filles et fils décident de se lever, non pas pour leurs intérêts personnels, mais pour la survie collective d’un pilier fondamental de notre démocratie.
Je suis au balcon avec mon café bien dosé.
Il faut d’abord avoir le courage d’extirper de votre votre corporation tous les opportunistes mercenaires qui n’ont de journaliste que le nom. la où les chroniqueurs dictent leurs lois. L’espace médiatique est infesté de Chrokineurs, pardon chroniqueurs qui par la seule force de leur insolence ont ramené le journalisme à sa plus banale expression. La survie de la presse sénégalaise passe par la crédibilité et le professionnalisme de leurs dirigeants qui pour la plupart sont aux abonnés absents.
Est ce que t as une leçon à donner t es pas un exemple après tes propos ethnicistes