( Photos) – Un retraité se confie: « Je ne mange pas du Saf safal, c’est pourquoi je suis robuste »

Ibou Lô, 75 ans, a été l’attraction, mercredi, à la marche des retraités du Sénégal contre l’Ipres. De la place de l’Obélisque à celle de Doudou Ndiaye Rose, à la Rts, le vétéran a été dans les rangs, sans désarmé. Mieux, il a prêté sa voix pour crier fort les nombreux slogans hostiles à l’Ipres.

Laissons l’ancien exprimer la recette à l’origine de cette endurance et longévité qui étonnent plus d’un.

« Je suis très endurant…Cette longue marche ne représente rien pour moi, je ne sens même pas la fatigue », balance l’ex-travailleur de Novotel, entre deux  slogans charriés contre l’Ipres.

Mais où tire-t-il ce degré de robusticité?  « Je fais partie de l’ancien régime. A notre époque, on mangeait, le matin,  à gogo du couscous humecté abondamment d’eau. C’est une façon de solidifier les os », conseille Ibou Lô.

Une recette, souligne-t-il, qui serait difficile à mettre en oeuvre aujourd’hui. « Parce que, nous sommes victimes de la société de consommation. Le Blanc nous a trompés en nous donnant son blé. Par conséquent, pas une famille sénégalaise aujourd’hui qui ne se  nourrit pas de pain, le matin. » 

Aussi recommande-t-il à nos femmes de ne point mettre dans leur cuisine les bouillons et autres saf safal qui sont à l’origine de nombreuses maladies. « Et consommons les oseilles (bissap) et les dakhars (tamarins)  qui sont sources de bonne santé ».

Revenant sur les revendications de sa corporation, M. Lô a invité le président Sall à mieux traiter les retraités, à l’instar de Me Wade qui avait ramené les pensions  au bimestre, avant de l’augmenter de manière substantielle. « Mais une pension de 6 000 F est une aberration, ça ne peut même pas acheter du sel », crache, dépité, Ibou Lô.

One thought on “( Photos) – Un retraité se confie: « Je ne mange pas du Saf safal, c’est pourquoi je suis robuste »

  1. Mamar

    Les retraités de l’IPRES ont marché le 20 décembre dernier pour protester contre la mensualisation sans mesure d’accompagnement significative.C’est une première au Sénégal. Passer à la mensualisation avec une augmentation de 10 pour cent des pensions est un manque de considération des Responsables vis à vis des allocataires. L’IPRES peut comme a eu à le répéter plusieurs fois son PCA la capacité financière de payer au mois le montant des pensions bimestrielles . Et cela s’explique ainsi qui suit:
    1-Les paiements des allocations sont assis exclusivement sur les versements des cotisations périodiques à hauteur de 75 pour cent ;
    2-L’IPRES fait des placements bancaires qui lui rapportent plus de 35 milliards par an,
    3-L’IPRES encaisse des loyers périodiques sur son patrimoine immobilier à coup de centaines de million,
    4- L’IPRES consolide actuellement de réserves à hauteur de180 MILLARDS
    Compte tenu de ce qui précéde,nous ne pouvons accepter la proposition des Responsables sur la mensualisation.
    Nous comprenons cette décision à la suite du rapport de la Cour des Comptes sur la gestion de l’IPRES avec des détournements ,un partage des richesses,une tr-s grande générosité du Directeur Général vis à vis des associés etc…..
    J’interpelle tous les retraités et les travailleurs à se mobiliser pour imposer une gestion saine et vertueuse de cette institution.Jamais plus qu’on entende parler de perte de centaine de millions en espèces par un Dirigeant sans qu’une information judiciaire ne soit ouverte ou que le Conseil d’Administration ne s’auto-saisisse.

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