Photo : Alioune Ndoye insiste sur le respect des engagements climatiques par les États
Le ministre sénégalais de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a appelé jeudi à Dakar à un respect accru des engagements internationaux en matière de financement de l’action climatique, selon l’APS.
« Le diagnostic est déjà fait et il est clair pour tout le monde maintenant, il faut que les engagements que nous répétons de Cop en Cop puissent être tenus », a déclaré le ministre lors de la réunion ministérielle du groupe des négociateurs des pays les moins avancés (PMA).
Cette réunion, qui a débuté jeudi à Dakar, est organisée en vue de la COP 28, prévue du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï. Plusieurs organisations, dont le Programme des Nations Unies pour le développement, l’institut de la Francophonie pour le développement durable, la Convention cadre sur les changements climatiques, l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel et le Fonds pour l’environnement mondial, y participent.
La négociatrice en chef du climat pour les Émirats arabes unis, Hana Al Hashimi, est également présente. L’objectif de la rencontre est de « faire le point sur les progrès dans les négociations internationales sur les changements climatiques ». Elle vise également à « discuter des priorités pour la COP 28, d’harmoniser les positions, afin d’obtenir un soutien fort pour le positionnement stratégique du groupe dit des PMA », a-t-on appris lors de la cérémonie d’ouverture.
Alioune Ndoye a souligné que « la question du financement de l’action climatique constitue la clé de voûte du combat contre le réchauffement climatique ». Il a appelé à « poursuivre le plaidoyer et la réflexion pour la mobilisation effective de ressources durables pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique » à l’approche de la COP 28. Le ministre a notamment insisté sur « l’opérationnalisation du fonds sur les pertes et préjudices », faisant référence au « doublement du financement de l’adaptation et le respect de l’allocation des 100 milliards de dollars qui tarde à se matérialiser ».