Partenariat stratégique entre l’université Alioune Diop de Bambey et Sonaged : gestion des déchets et opportunités de recherche
Un partenariat ambitieux a été signé ce vendredi entre l’université Alioune Diop de Bambey et la Sonaged SA. Ce projet vise à normaliser la gestion des déchets au sein de l’université et à offrir un encadrement aux stagiaires de la Sonaged par les enseignants et les chercheurs.
La gestion des déchets est une préoccupation majeure à l’université Alioune Diop de Bambey, qui compte 10 000 étudiants. Ce partenariat promet de nombreux avantages pour les deux parties. Le recteur, Pr Ibrahima Faye, a souligné que le Directeur Général de la Sonaged a constaté que la gestion des déchets dans l’université ne respecte pas les normes. Selon lui, ce partenariat pourrait apporter des solutions et avoir de nombreuses retombées positives pour l’université.
Pr Ibrahima Faye a également mentionné que l’université, en tant que structure de formation et de recherche, a des projets dans la gestion des déchets et dispose d’un personnel compétent pour travailler avec la Sonaged. Il a ajouté que la gestion des déchets est une problématique qui intéresse toute la communauté, y compris les laboratoires spécialisés en chimie.
Le Directeur Général de la Sonaged, Khalifa Ababacar Sarr, a précisé que le choix de l’université Alioune Diop est bien orienté. Il a mentionné les conventions similaires signées avec d’autres universités comme celles de Gaston Berger, Thiès, et bientôt Sine Saloum. Il a indiqué que la Sonaged soutient actuellement une quatrième thèse portant sur la gestion des déchets solides à Touba Mosquée, illustrant l’importance d’allier la recherche et le développement industriel et socioéconomique.
Khalifa Ababacar Sarr a conclu en expliquant que la Sonaged s’engage à récupérer tout ce qui peut être converti en matière première et a évoqué les travaux de recherche sur la biomasse et la production de carburant. Il a également mentionné le centre intégré de valorisation des déchets de Touba et le centre de rassemblement et de commercialisation des déchets plastiques, financés par la Banque mondiale et la Banque islamique de développement, soulignant la nécessité d’intégrer les universités dans cette dynamique.