Ousmane Sonko remet en cause l’arrêté Ousmane Ngom et s’attaque aux hommes politiques qui, une fois au pouvoir…

Ousmane Sonko était l’invité de l’émission « Grand Jury » de la Rfm. « Par la volonté de son Excellence, le président Macky Sall je ne suis plus inspecteur principal des impôts…« , a-t-il souligné, d’entrée, lors de son entretien avec Mamoudou Ibra Kane. Après avoir porté un témoignage sur feu Mouhamadou Mbodji, le leader de Pastef est revenu sur le sit-in avorté de l’opposition, non sans jeter le discrédit sur les « hommes politiques« , une fois au pouvoir… 

La bonne Gouvernance orpheline de Mouhamadou Mbodji, Ousmane Sonko de confier que les combats que tout citoyen doit mener, doivent être des combats qui transcendent les personnes, que ce soit dans l’action citoyenne, politique, syndicale, dans le travail de journaliste… « Il est évident qu’il y a des hommes qui marquent leur époque par leur capacité de porter le combat et à lui donner une empreinte particulière, une direction particulière et Mouhamadou Mbodji en faisait parti. Je crois qu’aujourd’hui c’est unanime, que la bonne gouvernance, la démocratie de manière générale a perdu un grand chantre…« , témoigne-t-il sur feu le coordonnateur Forum civil.

L’opposition s’est regroupé dans le cadre de l’Initiative pour des élections démocratiques (IDE). Leur sit-in prévu ce vendredi 9 mars n’a pu se tenir par arrêté du préfet de Dakar, interdisant la manifestation. Malgré leur entêtement, cette manifestation s’est vue dispersée à coups de grenades lacrymogènes et s’est soldée par l’arrestation de certains membres de l’opposition. « Quand on défi la loi, on doit s’attendre à des conséquences« , dixit Mahammad Boun Abdallah Dionne.

Ousmane Sonko de rétorquer : « Il y a un problème au Sénégal. Et c’est que les hommes politiques, quand ils sont au pouvoir, n’ont de conception de l’appareil d’Etat qu’en terme de brimades, de répressions, de manœuvres pour casser des opposants. Et c’est regrettable parce que les mêmes hommes politiques, quand ils perdent le pouvoir, sont moins courageux, en tout cas moins encrés à faire certaines déclarations« .

Revenant ainsi sur l’arrêté Ousmane Ngom qui trace une ligne à ne pas franchir dans le périmètre du centre ville de Dakar : « C’est toujours gênant. Parce qu’autant on peut reprocher une partie de l’opposition qui était au pouvoir à l’époque, et qui était initiateur de cet arrêté, de venir violer l’arrêté; autant on peut reprocher, surtout à ceux qui gouvernent aujourd’hui, d’avoir contesté cet arrêté en son temps et d’avoir fait le forcing ici pour dire, que ‘coûte que coûte nous allons à la place de l’Indépendance’. Parce qu’ils considéraient que l’arrêté n’avait pas de légitimité et même de légalité parce que c’est la Constitution qui garantie elle même cette liberté aux citoyens« .

« Le plus important n’est pas là. Le plus important c’est que nous sommes dans un pays où l’expression d’un droit élémentaire constitutionnel, celui de marcher, celui de faire un sit-in, celui de manifester, celui de contester est remis en cause perpétuellement. C’est ça le fond du problème. Que ça se déroule à la place de l’Obélisque, à Guédiawaye, ou au centre-ville, c’est à peu près la même chose. Le ministre a tendance à donner des statistiques. Si vous dites que 80% des manifestations sont autorisées, vous mettez dedans les « gamous », les « magals », les manifestations culturelles… Nous, on parle des manifestations politiques… », renchérit M. Sonko

Il souligne, à cet effet, le taux d’interdiction assez « inquiétant » de manifestations politiques.

10 COMMENTAIRES
  • Deh

    Macky le champion des promesses non tenues
    29/12/2017
    Aujourd’hui, les Sénégalais dans leur majorité regrettent d’avoir accidentellement élu un chef d’Etat agrégé à des promesses non tenues. Nous avons un Président anti-modèle et anti-démocratique. Macky Sall est un ‘’terroriste de la démocratie’’. Il est pire que Yaya Jammeh qui a au moins laissé ses adversaires conquérir le suffrage des Gambiens. Nous allons vous faire une liste qui est loin d’être exhaustive de ses promesses.

    Macky Sall nous avait promis de réduire son mandat de 7 à 5 ans après l’avoir répété à sept reprises dans des rencontres internationales. Il revient enfin, voulant profiter l’occasion pour faire un tripatouillage constitutionnel avec son référendum budgétivore, demander l’avis du conseil constitutionnel sur la réduction de son mandat. Un avis qu’il a présenté aux Sénégalais comme une décision. Cela justifie que nous avons à la tête de notre pays un chef d’Etat qui manque de sérieux et qui n’a aucun respect pour son peuple. Or le peuple est souverain. Il pouvait juste passer au Parlement dont il détient la majorité pour réduire son mandat et se soumettre à l’épreuve de parole donnée.
    Il avait promis de former un gouvernement de 25 ministres. Aujourd’hui nous en sommes à 49, sans compter les Ministres conseillers mais aussi des alliés qui n’ont aucune nomination et qui reçoivent chaque mois de salaires de Ministre d’Etat. Le cas Mamadou Ndoye de la Ligue Démocratique est une parfaite illustration.

    Il nous avait promis une gouvernance sobre et vertueuse. D’où le slogan ‘’La patrie avant le parti’’. Peut-on parler de sobriété avec un Etat qui valorise le clientélisme politique. Les sénégalais se demandent encore l’utilité des HCCT (Haut conseil des collectivités territoriales) dont 6,5 milliards circulent par année entre les mains de Ousmane Tanor Dieng pour juste le contrôle de sa troupe au moment où des millions de Sénégalais vivent dans l’extrême pauvreté. La CNDT (Commission nationale du dialogue des territoires) confiait au feu Djibo Ka qui avait un budget annuel de 400 millions F CFA. Le HCDS (haut conseil du dialogue social) confié à Innocence Ntap Ndiaye qui circule avec un budget annuel de 300 à 400 millions.

    La CPDP (Commission de protection des données personnelles) à sa tête Awa Ndiaye avec un budget annuel de 400 millions. Il faut aussi noter l’implication abusive de son frère Aliou Sall sur les ressources du pays mais aussi celle de la famille de la Première dame. Nous nous souvenons encore de ses fraiches déclarations dans le magazine ‘’Jeune Afrique’’ interrogé par Marwane Ben Yahmed sur l’implication des familles présidentielles africaines dans la gestion des affaires publiques. Macky répond : «Je ne mêle jamais ma famille à la gestion du pays. Si mon frère est amené à être cité dans des affaires de sociétés privées, c’est parce que je lui avais justement indiqué très clairement, dès ma prise de fonctions, qu’il ne bénéficierait jamais de ma part d’un décret de nomination, notamment en raison de l’histoire récente du Sénégal et parce que je ne voulais pas être accusé de népotisme». Ce frère est l’actuel DG de la CDC (caisse de dépôt et de consignation). Cela justifie que le régime de Macky Sall est le règne de la sacralisation du népotisme.

    Le candidat Macky Sall avait promis de réduire le budget présidentiel qu’il jugeait inconcevable pour un pays comme le nôtre. Le budget qu’il dénonçait sous Wade était fixé à 1.100.000.000. Pour 2018 Le Président Sall a décidé de fixer sa dépense de personnels à 9.162.719.080.

    Il avait promis un Etat de droit alors qu’au même moment il déclare couvrir certains dossiers des transhumants devant la justice. Nous nous souvenons encore de ‘’Awa Koudou Ndiaye’’, mais aussi Me Ousmane Ngom qui est apparu dans une délégation présidentielle alors qu’il était interdit de sortir du territoire. Ce qui laisse entendre une justice sélective dans ce pays. Il tire sur une force qui lui est confié pour neutraliser et exiler ses adversaires.

    Il avait promis la transparence électorale au moment où nous notons des centaines de bureaux fictifs lors des consultations référendaires, la distribution sélective des cartes d’électeurs, des transferts d’électeurs lors des élections législatives, des ordres de missions à en plus finir dans des villes où la mouvance présidentielles se trouve faible sur la balance électorale, l’absence de certains bulletins de votes dans des centres ou bureaux et tant d’autres.

    Il nous avait promis une éducation pour tous et de qualité. Ce qui est un mensonge d’Etat. Il a au contraire instauré un système éliminatoire avec un taux d’échec de 60 % à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il a brutalement imposé une réforme aux Etudiants. Les inscriptions étaient à 4900 F CFA sous Wade pour tous les niveaux. Il l’a augmenté à 25.000fcfa pour le premier cycle, à 50.000 F CFA pour le master et à 75.000 F CFA pour les étudiants en thèse de doctorat. Avec Wade, à défaut d’une bourse entière ou demie-bourse, l’obtention d’une bourse sociale ou aide était automatique. Actuellement, le cumul des boursiers et bénéficiaires d’aides ne fait pas 35 % des Etudiants. Il faut aussi tenir compte le système du Master sélectif.
    Nous voulons enfin alerter les Sénégalais de prendre conscience que ce dictateur cherche à donner l’avenir de notre pays aux étrangers. Depuis combien de temps n’avez-vous pas entendu un appel d’offres ? Il bafoue les règles pour imposer le gré à gré en enrichissant les entreprises étrangères, car ils ont été ses souteneurs pendant l’élection présidentielle de 2012.

  • Zoo

    Deh c’est pas intelligent ce k tu fais. Si tu veux k les gens lisent ton poste, il faut être bref, concis et précis.
    Même les articles de presse ne sont pas aussi long k ton machin inutile là , parce que personne ne prendra le temps de le lire.
    Du respect pr les gens way ishhh

  • SEYDI M

    Zoo,deh n’a dit que de la vérité et si cette vérité ne te plaît pas il faut mordre tes doits

  • Ciss

    Mdrrrrrr poste 2 tu m’a tué hahaaaa

  • Aziz Ndiaye

    Merci Deh,votre contribution est tellement vrai qu’on est obligé de la lire plusieurs fois,Merci cela prouve que les sénégalais ne sont pas dupes

  • Roger+Milla+alias+Ken+Bugul

    @Deh
    Tres belle contribution.. vraiment un delice de vous lire !!! Rien a ajouter sinon Bravo

  • Talla

    Bien dit mister deh les sénégalais s doivent se réveiller et attendre le jour j pour mettre dort ses salopard

  • Babacarkhadim Faye

    MERCI DEH NOUS VOUS REMERCIONS

  • Seckhou CAMARA

    Camara. Mr Deh,ttes mes félicitations pour tes vérités. Mais malheureusement en Afrique dès qu’on a le pouvoir les promesses sont oubliées. C’est dommage.

  • CheySenegal

    Zoo Monsieur est pertinent et tres coherent. Les personnes qui veulent savoir et ne sont PAS paresseux comme toi liront bien cet article qui nous rappelle le traitre Macky Sall

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