L’ONU Femmes et l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) ont publié un rapport terrifiant concernant les féminicides à travers le monde. Une femme ou une fille est assassinée toutes les dix minutes par son partenaire intime ou un membre de sa famille. Ce chiffre illustre une réalité tragique qui affecte de nombreux foyers.
Selon ce rapport, « 60 % de tous les homicides de femmes » sont commis par « des personnes qui leur sont étroitement liées ». Malgré les efforts de sensibilisation, le phénomène de féminicide reste omniprésent à l’échelle mondiale.
Le document indique que « 85 000 femmes et filles ont été tuées intentionnellement en 2023 ». Cela signifie que, chaque jour, 140 femmes et filles perdent la vie du fait de leur partenaire ou d’un proche.
Les régions les plus touchées par ce phénomène sont l’Afrique, suivie des Amériques et de l’Océanie. En Europe et dans les Amériques, les partenaires intimes sont souvent les coupables, alors qu’ailleurs, ce sont des membres de la famille qui sont responsables.
Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a évoqué ce fléau à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Il a dénoncé « l’épidémie de violence à l’égard des femmes et des filles » comme une honte pour l’humanité, précisant qu’aucun pays n’est épargné.
Il a souligné les crises multiples qui amplifient les inégalités, comme les conflits, le climat et la faim. Guterres appelle à une action collective urgente pour résoudre les causes profondes de cette crise mondiale.
Il a mis en avant des initiatives telles que « l’initiative Spotlight » et « Tous UNiS d’ici 2030 », visant à mettre un terme à ces violences. Son appel est clair : unir nos forces pour éradiquer cette épidémie.