Une interprofession mangue vient de voir le jour au Sénégal, marquant une étape cruciale pour améliorer l’organisation et la productivité de cette filière. La création a été officialisée lors d’une assemblée générale qui a réuni divers acteurs du secteur le mardi 12 novembre.
Ce rassemblement national a souligné l’impératif d’une structure unifiée pour s’intégrer au projet d’alliance régionale de la mangue, actif sur les marchés africains de février à septembre. « L’union avec d’autres pays nous ouvre des marchés et optimise notre production », affirme Cheikh Ngane, président du comité national contre la mouche de la mangue.
M. Ngane insiste sur la modernisation nécessaire : « Alors que d’autres atteignent 50 tonnes par hectare, nous sommes limités à 10 à 15 tonnes. Nos vergers, actuellement sous-évalués, doivent être cartographiés et optimisés. »
Tanor Meissa Dieng, en charge du projet Piesan, voit dans cette interprofession un atout pour la lutte contre les parasites : « Nous visons des rendements de 30 à 50 tonnes grâce à des variétés améliorées. Actuellement, notre manque d’organisation nuit gravement à notre performance. »
L’objectif est clair : collaborer pour non seulement augmenter la production et l’exportation de mangue, mais aussi pour améliorer la transformation de ce fruit essentiel à l’économie sénégalaise.