« Nous avons espoir en ce projet… », le Dg de l’Aser Jean-Michel Sène au chevet des populations de Djibidione

« Nous avons espoir en ce projet… », le Dg de l’Aser Jean-Michel Sène au chevet des populations de Djibidione

Le directeur général de l’Agence sénégalaise de l’électrification rurale (ASER) s’est déplacé en Ziguinchor, dans la commune de Djibidione. Occasion pour Jean-Michel Sène de vérifier l’état d’avancement des travaux dans cette localité.

Pour mémoire, l’État du Sénégal vise un large accès à l’électricité pour tous ses citoyens d’ici 2025. La majeure partie de cette électricité sera produite à partir de sources d’énergie renouvelables. C’est précisément pour les zones rurales du Sénégal que l’électrification constitue un pas important vers un développement économique et social durable et respectueux de l’environnement.

M. Sène a tenu à échanger avec la population afin de s’enquérir de leurs besoins. Une tournée d’une semaine qui a trois (3) objectifs. Le premier, souligne le Dg de l’Aser, identifier les villages qui entrent dans le projet de l’Aser, piloté par l’équipe technique. Le second, visiter les centrales qui sont à l’arrêt. Et le troisième, vérifier les projets en cours dans certains villages.

« Il existe des villages où de l’argent a déjà été dépensé. Ces villages avaient accès à l’électricité. D’un coup, il y a eu des soucis au niveau de la centrale. Donc, ces villageois n’avaient plus accès à l’électricité. Puisqu’on avait reçu beaucoup d’informations dans ce sens là. On a jugé utile de venir constater. Mais aussi venir rassurer ces populations… Pour la plupart des centrales, les arrêts s’expliquent par le fait que lors du dimensionnement, on se dit que le besoin du village s’étend en terme de kilowatt-crête (kWc). Sauf que, dès l’instant où l’on installe ces centrales, il existe deux facteurs qui peuvent engendrer la baisse de la puissance« , a soutenu Jean-Michel Sène.

Il s’agit, selon lui, de l’augmentation du nombre de ménages dans les villages. Et le second facteur, leurs besoins qui étaient limités à des lampes et aux télévisions augmentent avec l’achat de frigos, de ventilos ou bien même de climatiseurs. Raison pour laquelle, dans leur plan stratégique, ils souhaitent prévenir ce genre de surprises.

A rappeler que dans cette commune de Djibidione, aucun village n’est électrifié. Et l’Aser a souhaité prendre en compte tous ces facteurs pour éviter toute surprise.

Pourquoi, spécifiquement Djibidione?

À cette question, M. Sène rappelle les répercutions dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’économie. « Lorsque nous avons reçu le conseil départemental de Ziguinchor au niveau de l’Aser, ils nous ont expliqué qu’il n’y a aucun village électrifié dans la commune de Djibidione. Donc, nous nous somme dit que nous allons intégrer beaucoup de villages dans nos projets, mais aussi nous déplacer pour voir ce qu’il en est« , explique-t-il.

Pour sa part, M. Lamine Diémé, maire de la commune de Djibidione qui a salué le déplacement du Dg de l’ASER depuis Dakar, a déploré le fait qu’ils voient rarement des autorités administratives de son rang. Raison pour laquelle il s’est réjoui de la venue de Jean-Michel Sène. « Nous saluons aussi la confiance du Président de la République à l’endroit du Dg. Le chantier avance lentement, mais sûrement. Nous avons espoir en ce projet. Les entrepreneurs travaillent d’arrache-pied pour terminer le projet le plus rapidement possible« , s’est-il réjoui.

Il est aussi à souligner que dans le cadre d’un contrat EPPM (Ingénierie, Acquisition, Gestion de projet), GAUFF Engineering planifie et réalise, en tant qu’entrepreneur général pour l’ASER, une alimentation électrique solaire autonome et décentralisée pour chacun des 300 villages au Sénégal. Cette alimentation se compose des éléments principaux suivants :

Un système PV de 15 à 45 kWc avec stockage sur batterie par village

Des réseaux de distribution comprenant au total près de 840 km de lignes, 25.000 pylônes et 3.600 lampadaires LED pour l’éclairage public 24.000 raccordements domestiques comprenant cinq prises et cinq ampoules LED dans chaque foyer connecté d’autres équipements pour l’utilisation productive de l’énergie, tels que par ex. des réfrigérateurs, des pompes à eau et des moulins à grains.

Pour ce faire, un certain nombre d’acteurs privés et publics, allemands et sénégalais ont été réunis. Dans un premier temps, des études préliminaires ont été effectuées pour déterminer les besoins énergétiques exacts de chaque village. C’est sur cette base que les plans d’exécution et de logistique ont été développés. Les travaux d’installation proprement dits se dérouleront en même temps dans plusieurs villages afin de pouvoir respecter les délais ambitieux du planning.

Une partie primordiale du projet est un programme de formation destiné à former la main-d’œuvre locale à l’installation, à l’exploitation et à l’entretien des systèmes. Cet important projet de développement ayant un volume de 120 millions d’euros est financé par la banque KfW IPEX, une filiale à 100 pour cent de la KfW.

2 COMMENTAIRES
  • Hane

    Allez éclairer la lanterne des Sénégalais sur ce scandale à coup de milliards en lieu et place d’essayer d’orienter notre attention sur des broutilles. Nous ne vous lâcheront pas aussi longtemps que ce scandale ne sera pas éclairci.

  • Baye

    Azer Gatte le nouveau mbaye niang du régime pastefiens soutenue par Mr jacuzzi

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