Pendant que ton sang gicle par jets énormes, sur tes murs affaissés déjà, ta déception déchire tes frontières, faisant résonner en vain ta désolation, sous le silence coupable d’une communauté internationale complice dans un monde, d’hypocrites. Ceux qui applaudissaient ta démocratie se réjouissent de ton chaos, faisant tristement tomber leurs masques.
Pas comme eux, nous tes enfants sommes là. À cet égard, je t’écris… en prenant Desmond Tutu en témoin quand il disait : « Si tu es neutre en situation d’injustice alors tu as choisi le côté de l’oppresseur ».
Je t’écris dans ta posture de supplicié, pendant que handicapé de tous tes compartiments, tu es délaissé et méprisé par ceux sensés te préserver. Par d’autres moyens mais aussi par la plume, je réponds présent à ton appel en ces regrettables circonstances !
Meurtri ! Dans l’âme choqué, l’esprit courroucé dans sa quête de quiétude, je suis peiné, embrouillé, obnubilé par les scènes d’agressions d’un usurpateur qui fait couler à tort, le sang chaud de frères et sœurs innocents et désarmés. Paix à leurs âmes. Ils sont des martyrs !
L’ennemi féroce s’est encore dressé, subitement ressorti de son trou obscur, levé par l’obscurantisme pour causer du mal. D’une voix silencieuse, je te parle ayant l’espoir de te revoir débout très bientôt, en sentant la compassion de ceux qui tiennent encore à toi, tes dignes fils qui se battent pour te libérer de ces jours sombres.
Tu souffres en silence, c’est évident ! Parce qu’ils t’ont trahi. Ils méprisent ton peuple. Tu regrettes beaucoup de choses aujourd’hui. Je le sais. Je le sens. Je le ressens, et ces choses brûlent aujourd’hui ma poitrine.
Car en allant t’asseoir sur l’un des sols les plus arables de la planète, l’un des sous sols les plus prometteurs, l’une des sources d’eau les plus abondantes du globe, tu as voulu donner une vie meilleure à tes fils. Tu as voulu les préserver de la famine, de la pauvreté extrême, du sous développement et des maladies qui déciment les autres.
Malheureusement, ils n’ont pas pu ni décoder ton message, ni saisir cette grosse chance. Par laxisme, impéritie, politique politicienne, ils piétinent ta grâce, ton « salam » et ta miséricorde. Ils laissent germer telle une malédiction, exactement les dangers contre lesquels, tu voulais les protéger.
Ils souillent ton tissu social, divise tes fils et menace partout, l’amour qui caractérisait ton peuple, jusque même dans les familles.
Je le sais, tu regrettes d’avoir mis au monde certains de tes fils qui te desservent. Ils sont méconnaissables: Leur « sénégalité » est en souffrance. Ils te rendent la honte alors que tu leur as tout donné. Depuis la nuit des temps, tu les a couvés autant qu’ils sont, sans discrimination en leur apprenant comment s’aimer et vivre ensemble. Mais du fait de la volonté d’un homme, ils te coulent tout en se la coulant douce…
Ils ont enlaidi aujourd’hui ton rayonnant visage; ils tuent tes enfants, massacrent tes femmes et obscurcissent ton horizon. Personne à ton secours.
Même ceux qui profitent encore de tes dorures t’ont tourné le dos. Ils t’ont maudit. Tu pleures de chaudes larmes, ça leur est égal, ils se disent : « ça va passer ! ». Non tu ne mérites pas ça ! Ils sont indignes de toi.
Ta jeunesse vacille, attendant l’aube d’un jour nouveau, espérant secrètement un renouveau s’il devait en être. A l’écoute, elle est dégarnie, dénudée, dévastée, dépouillée de son âme, contaminée, seule et sans repères.
Elle est dépaysée, irréelle sans onde en télescopage avec ses propres illusions. Une jeunesse privée de ses vertus et valeurs, de sa dignité . En « garde à vue » pour quels délits encore? Qu’a-t-elle commis pour s’embourber dans ce malheur extrême?
Tout est à l’envers. Le temps humain subit le chaos, percuté par ses mystères, face à la vérité incluse dans le temps divin. Et ses heures, téléguidées par l’angoisse, s’enfoncent dans le péril. Les esprits anxieux, les cœurs attristés par la rupture du fil du dialogue. Le Sénégal gronde en silence, envahi par la peur et la laideur des dérapages venus d’autres terres.
Empêtré comme jamais dans la tourmente, ce pouvoir finissant tente encore comme jamais de colmater les brèches de ses escalades et met à nu ses incomplétudes et une mésintelligence comme offrande. En orientant le verdict du procès de l’affaire dite Sweet beauté, son nouvel ordre prend une tournure inattendue et le surprend dans son propre jeu de dupe non maîtrisé. : « Tel est pris qui croyait prendre ».
Le moment est arrivé de comprendre qu’on ne joue pas avec son peuple. Alors que détenir une parcelle de pouvoir ne signifie pas qu’on en abuse.
Une ultime alerte qui nous parle à nous autres pourvu qu’on l’entende, les règles de base d’une société et la place de la politique dans celle-ci. Certes nécessaire, mais elle n’est importante que si elle est embellie par des valeurs comme l’humanité, l’amour, la solidarité, le pardon, la paix, l’entraide.
A vous dirigeants, aujourd’hui dans l’impasse, désavoués, arrêtez-vous un temps et entendez les cris de cœur du peuple qui vous hèle depuis les banlieues précaires, les écoles en abri provisoire, les hôpitaux sans équipements…… intégrez ses leçons avant qu’elles ne vous désagrègent.
L’heure n’est plus aux calculs politiciennes le temps est compté. Un peuple révolté ne laisse plus place à aucun baromètre.
Soyez plus sensibles aux aspirations des peuples, sages et attentionnés, mais aussi rigoureux dans les missions qui vous sont dévolues. Servir les peuples avec grâce et promptitude. C’est seulement à travers cette élégance dans les rapports, que nous pourrons assister à l’avènement d’une époque qui nous fera oublier un passé tumultueux pour un futur de progrès.
Enfin, Sénegal, les cieux te promettent un vent d’espoir qui soufflera bientôt sur tes terres, il provoquera une pluie de prospérité qui embellira tes murs. Celle-ci accrochera un sourire radieux sur chaque visage de tes enfants braves qui croient en toi, et t’ouvrira des perspectives ambitieuses d’une nation paisible, forte, résolument tournée vers la démocratie et l’épanouissement.
Reste fort, ô terre de guerriers, de résistance, de liberté et de paix.
* Par Papa Ibrahima Diassé
Votre réflexion colle tellement à cet homme, je veux dire ce poltron qui envoie des gamins dans la rue et qui se la coule douce chez lui. Mais il oublie que l’histoire est là pour retenir nos actions et nos discours. Les générations futures apprendront que dans l’histoire politique du Sénégal un homme est apparu semant dans dans son passage la désolation, le chaos, la mort parceque simplement il a cru que c’était le moyen le plus rapide d’accéder au pouvoir, un pouvoir qui , for heureusement pour les démocrates de ce pays s’éloigne chaque jour de sa personne car les Sénégalais ne s’accomode guère d’un tel personnage. Malheureusement, dans l’histoire des peuples,il est apparu en des moments des hommes qui sont venus bouleverser la marche normale des choses, mais l’histoire contemporaine ne mentionne que tristement leur nom, que Dieu nous en préserve.
Votre réflexion colle tellement à cet homme, je veux dire ce poltron qui envoie des gamins dans la rue et qui se la coule douce chez lui. Mais il oublie que l’histoire est là pour retenir nos actions et nos discours. Les générations futures apprendront que dans l’histoire politique du Sénégal un homme est apparu semant dans dans son passage la désolation, le chaos, la mort parceque simplement il a cru que c’était le moyen le plus rapide d’accéder au pouvoir, un pouvoir qui , for heureusement pour les démocrates de ce pays s’éloigne chaque jour de sa personne car les Sénégalais ne s’accomode guère d’un tel personnage. Malheureusement, dans l’histoire des peuples,il est apparu en des moments des hommes qui sont venus bouleverser la marche normale des choses, mais l’histoire contemporaine ne mentionne que tristement leur nom, que Dieu nous en préserve.
IL faut protéger le Sénégal jusqu’au bout ! Ces violents doivent échouer coûte que coûte et doivent être réprimés sans faille !
Moi je pense que bator ètait mèprisait dans son enfance et il est entrain de se venger sur le peuple, mais c,est peine perdue