Au Sénégal, la mode, la musique et l’ambiance des années 60 à 90 connaissent un regain d’intérêt. Cette période, qualifiée par certains de « belle époque », suscite une nostalgie palpable, notamment chez les jeunes générations. Ces dernières s’approprient les codes vestimentaires, musicaux et les styles de danse de ces décennies passées.
Un engouement pour le vintage
L’engouement pour cette période s’observe à travers divers phénomènes. Des challenges sur les réseaux sociaux mettent en avant les coiffures, les boubous et les pas de danse emblématiques de ces années. Le mouvement, initié à Louga, s’est rapidement propagé dans d’autres régions du Sénégal. Ce phénomène témoigne d’une volonté de renouer avec un héritage culturel riche et diversifié.
Cette tendance s’inscrit dans un contexte où la mode sénégalaise oscille entre tradition et modernité. La recherche d’élégance, particulièrement marquée lors des fêtes comme la Tabaski, influence les choix vestimentaires des jeunes.
Retour aux sources et affirmation identitaire
L’intérêt pour les années 60 à 90 au Sénégal dépasse le simple effet de mode. Il reflète une volonté de se reconnecter avec l’histoire culturelle du pays, notamment la période post-indépendance. La musique, la danse et les vêtements traditionnels deviennent alors des symboles d’une identité culturelle forte et revendiquée.
Comme le souligne Kawtef, « Mode vestimentaire, musique à l’ancienne, ambiance « foureul », les décennies 60, 70, 80 et 90 continuent de faire vibrer bien des cœurs au Sénégal ».
Pas mal.