Nominations à l’ARTP : Oumar Diène Sakho prend la tête du Collège, découvrez la nouvelle équipe dirigeante

Le Sénégal vient de se doter d’un nouveau président du Collège de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) en la personne de Monsieur Oumar Diène Sakho, un nom encore peu connu du grand public, mais dont l’expertise influence depuis longtemps les grandes orientations technologiques du continent africain.
Selon le site spécialisé Socialnetlink visité par Senego, Oumar Diène Sakho incarne un profil stratégique fort de 25 ans d’expérience dans la régulation économique, les télécommunications et les infrastructures. Son parcours, aussi riche que discret, allie vision stratégique affûtée, expérience du secteur public et privé, et engagement résolu pour un numérique africain inclusif.
Spécialiste chevronné des secteurs critiques (télécoms, énergie, ports, poste), Sakho a dirigé plusieurs projets d’envergure à travers l’Afrique de l’Ouest, tout en occupant des postes de haut niveau à la Banque mondiale. À ce poste, il a su conjuguer rigueur financière et ambition continentale, devenant ainsi un acteur de premier plan dans les domaines du capital-investissement et des politiques publiques liées aux technologies émergentes.
Convaincu que la régulation doit créer de la valeur pour les citoyens, il milite pour un numérique structuré, accessible et équitable. Son engagement a été salué par l’État du Sénégal, qui lui a décerné le titre de Chevalier de l’Ordre national du Mérite.
La nomination d’Oumar Diène Sakho s’inscrit dans un renouvellement plus large du Collège de l’ARTP. Six autres experts rejoignent cette instance stratégique :
Monsieur Malick NDIAYE, Expert senior en politique et Régulation du numérique, est nommé membre du Collège de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) ;
Monsieur Mor NDIAYE, Expert en Innovation et Transformation numérique, est nommé membre du Collège de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) ;
Monsieur Yamar SAMB, Professeur agrégé de droit, est nommé membre du Collège de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) ;
Monsieur Mamadou THIOMBANE, Inspecteur des postes et services financiers, est nommé membre du Collège de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) ;
Madame Khady Ndiaye KAMA, Experte en Fintech, Innovation et Transformation numérique, est nommée membre du Collège de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) ;
Madame Mana Mint Mohemd Salem AIDARA, Experte en Régulation des télécommunications, Ingénieur électronique, est nommée membre du Collège de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) ;
Le processus de recrutement est encore en cours, mené par le cabinet Socium, mais des barons APR viennent capter les postes en haut. Donc ces nommés n’ont pas suivi le processus. On rentre dans la phase 2 du J.J.J
Li fi nekone jogoufi.
Je ne crois plus au PROJET.
Gassi
Si l’on veut vraiment atteindre les objectifs du New Deal numérique, il faut tout reprendre : le processus, la méthode, les critères. Le Sénégal a besoin d’un Collège à la hauteur de sa vision. Actuellement, c’est un rendez-vous manqué
Avec cette équipe, le New Deal technologique voulu par le Président risque d’échouer avant même d’avoir commencé. L’ambition est forte, mais les moyens humains choisis pour la porter sont dramatiquement faibles
La nouvelle équipe de l’ARTP est, à ce jour, l’une des moins convaincantes que le Sénégal ait connues. Derrière les titres et les parcours affichés, on peine à percevoir une vision cohérente ou la capacité à porter une régulation ambitieuse, moderne et souveraine du numérique.
Plus inquiétant encore, c’est le processus de sélection qui interroge : recourir à un outil de recommandation – aussi limité soit-il – Sans l’encadrement d’un cabinet de recrutement qualifié, et confier l’évaluation à une commission sans réelle expertise RH, c’est faire du recrutement un exercice hasardeux. Le numérique mérite mieux !
Le recrutement est un métier. La régulation, une exigence. Le Sénégal gagnerait à reprendre tout ce processus, en confiant cette mission à une commission indépendante et compétente. Si l’on veut un Collège capable de remplir pleinement son rôle, il faut une gouvernance à la hauteur des enjeux. Aujourd’hui, ce n’est clairement pas le cas.
Le Collège n’est plus une simple vitrine! C’est le moteur de la régulation numérique. Confier cette responsabilité à des profils tièdes, sans vision ni impact, revient à
saboter les objectifs presidential de transformation numerique.
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