Plus de deux millions d’enfants vulnérables, affectés par la crise institutionnelle au Niger, ont un besoin urgent d’aide humanitaire, selon Stefano Savi, le représentant de l’UNICEF au Niger. Savi exprime une profonde préoccupation devant la situation actuelle dans le pays.
Il précise que la crise actuelle a des conséquences graves sur des millions d’enfants vulnérables. Il note également que la prévalence de la malnutrition sévère chez les enfants est extrêmement élevée, l’une des pires en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Savi met en garde contre les récentes pénuries d’électricité, dont dépendent 95 % des infrastructures de la chaîne du froid du système de santé. Il souligne la nécessité de faire davantage pour s’assurer que les vaccins infantiles et les autres fournitures de santé ne soient pas compromis.
Il exprime également son inquiétude quant aux conséquences de la fermeture des frontières sur l’approvisionnement du pays en fournitures vitales. Actuellement, l’UNICEF dénombre plusieurs conteneurs bloqués aux frontières et en haute mer, contenant des équipements essentiels pour la vaccination et le maintien de la chaîne du froid, ainsi que des aliments thérapeutiques et des seringues.
Savi souligne que ces approvisionnements vitaux pour le traitement de la malnutrition et la vaccination des enfants risquent de perdre leur efficacité si leur entrée au Niger est encore retardée et s’ils restent exposés à des conditions inadéquates.
L’UNICEF appelle les acteurs clés de cette crise à laisser des couloirs pour faciliter l’accès aux travailleurs humanitaires afin que les fournitures parviennent en toute sécurité aux enfants les plus vulnérables et à leurs familles. Il demande également aux bailleurs de protéger les fonds humanitaires des sanctions multilatérales ou unilatérales.
