Annoncé par le Président français, Emmanuel Macron, le 24 septembre dernier, le processus de retrait des militaires français du Niger a officiellement débuté ce jeudi 5 octobre. Le gouvernement français est désormais confronté à un défi logistique et sécuritaire, puisque le retrait des 1 500 militaires français doit être achevé avant fin 2023.
La France a seulement trois mois pour achever le retrait de ses quelque 1 500 soldats. L’armée française doit en effet trouver un terrain provisoire d’accueil, hors du Niger. Le but est de centraliser le matériel évacué avant de le convoyer en France. Si le port de Cotonou est une option viable, rien n’est encore définitif.
Le plus gros défi de ce retrait concerne la base aérienne projetée de Niamey. Il s’agit d’évacuer plus de mille soldats en même temps que leurs conteneurs, au nombre de plusieurs centaines. Cela nécessite une organisation méticuleuse pour assurer un départ définitif et sécurisé.
Le Président français, Emmanuel Macron, avait annoncé le 24 septembre que la France mettait fin à sa « coopération militaire avec les autorités de fait du Niger, car elles ne veulent plus lutter contre le terrorisme ». Il a précisé que les 1 500 militaires français encore sur place au Niger seront rapatriés «dans les semaines et les mois qui viennent».
Le processus de retrait des forces est prévu pour prendre fin, à en croire le Président français, d’ici la fin de l’année. Ce jeudi, ce processus a été enclenché. Les troupes françaises aux frontières font mouvement vers la capitale nigérienne. Le retrait des troupes françaises du Niger marque une étape importante dans la reconfiguration de la présence militaire française en Afrique.
