« Mon premier mandat de 3 ans à la tête de l’Ofnac arrive à échéance le 26 mars 2017. Ayant appris par diverses sources que vous envisagez de mettre fin à mes fonctions de présidente de l’ofnac, avant le 26 mars 2017, date marquant la fin du mandat de tous les membres de la structure, il est de mon devoir d’attirer votre bienveillante et haute attention sur ce qui suit », lit-on dans la lettre livrée par l’Observateur.
Elle poursuit: « C’est le cas, dit-elle par exemple, pour un acte autorisant l’ouverture ou prescrivant la fermeture d’un débit de boissons, autorisant ou interdisant l’exercice d’une professions à un individu, accordant une subvention ou une prime spéciale, ils n’affectent pas les droits et obligations des tiers. Pour ces types d’actes, la date de leur signature peut correspondre à celle de l’effectivité des droits et obligations qui s’y attachent », écrit-elle.
« Aux termes de l’article 10 alinéas 2 de la loi n°2012-30 du 28 décembre 2012 portant création avant leur entrée en fonction, les membres de l’Ofnac prêtent serment devant la Cour d’Appel de Dakar siégant en audience solennelle. Cette cérémonie s’est effectivement déroulée le 26 mars 2014, suivie par l’installation officielle des membres dans leurs fonctions, par le président de la République, le 2è mars 2014. Au total, n’ayant commis aucune faute professionnelle ou failli à mon obligation de loyauté envers les institutions de la République, il m’est difficile de comprendre la raison de mon départ de l’Ofnac avant le terme de mon mandat », griffonne-t-elle dans la lettre.
Loquace, elle poursuit: « Une mauvaise interprétation des textes sur la fin du mandat des membres de l’Ofnac risquerait d’affaiblir notre pays, compte tenu de la lecture que pourraient en faire certains observateurs et partenaires techniques et financiers. Ce serait préjudiciable au Sénégal qui a réalisé des avancées significatives, en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption ».